Les changements climatiques interviennent au niveau du cycle de la flore sauvage C'est sans doute l'une des preuves la plus irréfutable du réchauffement climatique de la planète et des changements intervenus au niveau du cycle de la flore sauvage partout dans le monde après que l'un des citoyens du Kef, ingénieur de son état, vient de découvrir avec stupeur cette semaine des narcisses en fleur dans son propre jardin. Avec sa couleur tout de jaune, cette plante monocotylédone à fleurs campanulées, parfois aussi blanches, est connue pour être une plante qui fleurit au printemps, jamais en hiver. Certains néfliers ont subi le même sort et l'on peut, non sans étonnement, contempler leurs bourgeons ou les pétales blanches de certaines de leurs fleurs complètement épanouies, annonçant probablement l'apparition imminente ou très prochaine du fruit que l'on consomme blet. Abderraouf Chebbi, ingénieur agronome, ne mâche pas ses mots et explique ce phénomène de la floraison du narcisse par les perturbations intervenues dans le climat, car pour lui, le narcisse, à titre d'exemple, est une plante bulbeuse dont la floraison a lieu en principe de mai à juin, excepté pour certaines espèces comme le narcissus serodinus et le narcisse viridifloru qui sont à floraison automnale. Avec ce constat qui peut aussi s'expliquer par cet hiver particulièrement doux et ensoleillé, l'on peut, d'ores et déjà, dire bonjour les dégâts et confirmer qu'il y a urgence à lutter contre le réchauffement climatique d'autant plus qu'aucune goutte d'eau n'est tombée du ciel durant tout le mois de décembre alors que d'habitude le mois est marqué par la gelée et même les chutes de neige parfois fortes et sans répit. Inquiétant pour la saison agricole et pour l'avenir de la planète !