Considéré comme l'un des rescapés de la formation qui avait affronté Harras Al Houdoud en septembre 2008, le milieu défensif sfaxien aura ce soir à guider ses coéquipiers dans leur quête de la victoire Quelles impressions gardez-vous de vos deux confrontations face à cet adversaire en 2008 ? C'est un opposant à prendre bien au sérieux, notamment lorsqu'il évolue sur son terrain. Disposant de joueurs rapides dans la relance, à l'instar de Abdelghani et Bassiouni, il est impératif de leur opposer un marquage à la culotte pour les empêcher de poser leur jeu, ou de réussir des combinaisons bien fignolées. La force de cette équipe réside dans la richesse de son entrejeu, très mobile et clairvoyant à la fois, ce dont il faut se méfier pour se prémunir de toute désagréable surprise. Vous craignez Harras Al Houdoud à ce point ? Non, je pense plutôt à la manière adéquate qu'il faut lui opposer pour atténuer l'impact de sa mobilité collective et de sa faculté de percussion. Comment comptez-vous évoluer ce soir ? Tout d'abord, il y a lieu de préciser que le CSS a, lui aussi, des arguments à faire valoir. Il n'évoluera pas en victime expiatoire et il fera tout pour limiter les dégâts. Nous avons un prestige à défendre et des ambitions à concrétiser aussi. Et nous ferons tout pour parvenir à nos fins. Quelle sera la meilleure façon pour y parvenir? C'est de se battre avec la foi du guerrier. C'est un match qui se jouera de bout en bout. La complémentarité entre les lignes et la variation dans le jeu devraient être les ingrédients du succès. Et puis, ne dit-on pas qu'un homme averti en vaut deux. Nous serons au niveau de la mission qui nous est dévolue. La défaite essuyée dimanche dernier à Sétif risque-t-elle de laisser des séquelles ? Cela relève du passé. Et puis, nous aurons à cœur de redorer le blason de l'équipe par une victoire loin de nos bases et face à un adversaire qui a ses titres de noblesse.