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Vernissage de l'exposition « Parcours d'artistes » demain, à 21h00 à la TGM GALLERY
Publié dans La Presse de Tunisie le 08 - 04 - 2022

Ils sont tous nés au mitan de ce siècle où le monde a changé. La perception des espaces, la géographie, l'Histoire ont été bouleversés par des guerres, des révolutions, de nouvelles allégeances, et les enfants de ces temps- là ne pouvaient que s'en faire l'écho.
Qu'ont-ils en commun ces cinq artistes sinon assumer leur rôle de caisse de résonnance d'une société en mutation ? À eux revenait la mission d'offrir un regard neuf, un art inédit, une approche différente.
Ni tout à fait la même, ni tout à fait autre, leur démarche évoluant du figuratif à l'abstrait, avec des retours et des échappées, leur obsession d'un éternel féminin qu'ils érigent en icône, leur allégeance à la couleur, la liberté de leur geste et la rigueur de leurs compositions créent une cohérence de parcours pour cette exposition.

Hamadi BEN SAAD (1948 )
TUNISIE
Hammadi Ben Saad est artiste plasticien.
Autodidacte, il peint depuis 1966 et a commencé à exposer en 1976.
Il utilise des objets de récupération comme les boîtes de conserves rouillées qu'il a exposées en 1980, dans le cadre d'expositions collectives.
Il parcourt le monde et participe à différentes expositions, Allemagne, Liban, Hollande, Etats-Unis, Londres... Ses tableaux sont connus pour être immenses et graphiques.
Il crée sans cesse, partout, sur tout support et passe du figuratif au collage ou l'installation.

«Hamadi Ben Saâd raconte la Médina et ses murs, leurs strates, leur mémoire : «Les murs me parlent. La chaux qui craque après le badigeon, le ciment qui affleure, l'humidité qui suinte et laisse des traces, tout cela me raconte des histoires. Celles de la Tunisie, avec ses plaies, ses failles, ses restaurations». Alors il marche, au long des ruelles, recueille ces murmures, ces échos, ces mémoires qu'il est seul à entendre. Il rase les murs, s'assied à un angle, passe et repasse sous un porche, puis rentre dans son atelier transcrire en couleurs et en matière ces histoires de murs.»
Portrait de Hamadi Ben Saad signé Alya Hamza pour La Presse de Tunisie

«J'ai besoin d'espace pour accomplir pleinement mes rêves et libérer mon geste créateur. C'est ainsi que je m'exprime le mieux.»
Hammadi Ben Saad

Habib BIDA (1953)
Né à Kerkennah, est un artiste peintre . Il est également professeur d'art plastique, spécialiste et critique d'art. Il a intégré l'Institut supérieur des Beaux Arts et d'Architecture en 1973 et a obtenu son diplôme en 1977 couronné par le prix présidentiel en art plastique. Poursuivant ses recherches tout en enseignant au sein de l'Institut même, il obtient son Doctorat de 3ème cycle en esthétique et sciences de l'art en 1980.
Il soutient sa thèse de Doctorat d'Etat en 1993 à l'Université de Paris I – Sorbonne.
Depuis 1977 et jusqu'à aujourd'hui, Habib Bida se consacre à la peinture. Il a exposé dans le cadre de plusieurs expositions individuelles et collectives à l'échelle nationale et internationale (France, Allemagne, Espagne, Suisse, Bulgarie, Roumanie, Maroc, Algérie, Libye, Mauritanie, Kuwait, Syrie, Jordanie, Union des Emirats Arabes, Oman, Cuba, Inde, etc ...).
De nombreux prix lui ont été attribués lors de ses participations aux concours et aux expositions de peinture.
« Pour Habib Bida, c'est l'abstraction tachée parfois de la figuration, qui elle, joue aussi le rôle de l'abstrait, puisque l'art est avant tout une abstraction : « l'artiste scrute, regarde, perçoit, admire et il extrait des choses qui ne se voient pas. Il les exploite alors dans son espace pictural en misant surtout sur la beauté absolue, laquelle est recherchée par les philosophes, les mystiques et tous ceux qui ont travaillé pour explorer cette beauté absolue" Explique-t-il .
Parlant de son style et de son approche picturale, l'artiste ajoute : "Je crois que l'abstrait est une mer sans fin, la recherche abstraite est donc infinie, ce qui mène à créer un tableau autonome qui se suffit à lui-même et qui n'est pas comparable à autre chose que lui-même, c'est pour cette raison que je tiens toujours à trouver mon propre style et ma vision personnelle à travers l'espace pictural. Mon langage, c'est en premier lieu la couleur-lumière et les formes, ce qui donne des structures différentes et variées, dont l'essentiel est la finalité perceptible qui exerce un impact d'abord sur moi puis sur l'autre et qui s'expose à un jugement. Je joue avec les éléments plastiques, les points, les lignes, les formes, la texture, la transparence, l'opacité, l'ombre et la lumière, tout contribue à une composition. Ces dernières années, je cherche à intégrer le corps dans ce monde abstrait, le corps est ainsi enfoui dans ma composition picturale."
Habib Bida utilise l'acrylique sur toile et ses couleurs sont généralement gaies.
À ce propos, l'artiste nous expliqua : « Pour moi, les couleurs ne sont pas des personnes pour être gaies ou tristes, mais les couleurs constituent le secret du monde, imaginez un monde sans couleurs. Autrement dit, pourquoi le Bon Dieu n'a-t-il pas créé le monde en noir et blanc ? Donc, la couleur est un langage qui dispose de 300 mille variations offertes à la vision, mais l'œil ne saurait les percevoir toutes. Il y a donc des interactions chromatiques qui donnent enfin la couleur recherchée par l'artiste. Toujours est-il qu'il faut être conscient en travaillant avec les couleurs ! » Pour Habib Bida, une œuvre artistique ne pourrait être qu'intrigante, provocante, car elle doit susciter l'attention et obliger le visiteur à se questionner, à interpréter. Et c'est là où réside le plaisir de la création artistique, a-t-il conclu.
Hechmi Khalladi // Le Temps
"Mon tableau/peinture est un support jeu,un support peint avec des juxtapositions et des superpositions de traces,d'effacements,de jeux de transparence,de ruptures,de liaisons,de morceaux de matière à voir dans sa plane matérialité qui permet le passage,l'ouverture à un autre espace,celui d'une expérience : L'expérience d'un « regard » et à travers lui celle d'un « voir ».
Habib Bida

Hamda DNIDEN (1944)
TUNISIE
Hamda Dniden Né en 1944 à Sidi Bou Saïd. Diplômé de l'Ecole des Beaux Arts de Tunis et il appartient à la promotion 1963. En 1982, il obtient le Prix de la Fondation Konrad-Adenauer, en 1984, le 1er prix Picasso de l'Institut Hispano-Arabe de la Culture à Madrid et en 1995, il obtient le Prix de la Ville de Tunis .Hamda Dniden effectue plusieurs séjours d'artiste, en Espagne, au Sénégal (Dakar), à Cologne (Allemagne), à Paris où il fréquente l'Académie de la Grande Chaumière. Il expose en 1999 à Hanovre à l'Exposition Universelle. Il est décoré en 2004 du Mérite Culturel. Il expose régulièrement ses œuvres en galeries.
Etait-il né un pinceau à la main ? Quand on ouvre ses yeux, comme Hamda Dniden, à Sidi Bou Saïd, baigné dans cette luminosité unique au monde, et quand on a vécu sa prime enfance au milieu de tant de poètes, peintres et autres artistes, on ne peut qu'être talentueux. Du café de son père, Am Chedly, juste en face de la ''Kahwa el Alia'', il avait appris à observer tout ce monde et du haut de la colline à admirer la vue sur la Méditerranée. Ce peintre de vocation ira, après l'Ecole des beaux-arts de Tunis, sur recommandation d'Abdelaziz Gorgi, affiner son talent à Paris. A l'Académie de la Grande Chaumière, mais surtout par ses déambulations dans la Ville lumière, il affirmera son style. A 73 ans, il aligne une superbe œuvre qui reste encore à explorer. Peintre de son village, peintre des femmes, Dniden nous réserve d'autres surprises.
"On pourrait volontiers adapter l'adage du Petit prince et de son renard en évoquant Hamda Dniden.
Au creux de la colline de Sidi Bou Saïd, derrière la seule porte jaune du village, dans son minuscule atelier, le plus discret de nos peintres poursuit dans le calme et la sérénité un parcours fait de belles fulgurances. Prix et consécrations, hommages et sollicitations n'entament en rien les choix qu'il s'est donnés.
Et suivre son parcours n'est pas dénué de surprises. Des constantes dans son travail.
Une addiction assumée à ses géantes, femmes antiques, déesses tutélaires, que l'on a pu comparer à tort à Botero, mais qui, récusant l'anecdote, s'affirment en majesté, idoles terriennes, telluriques, à la puissance sourdement inquiétante. Une complaisance affirmée pour les portraits de familles, les tableaux de foules, les agrégats compacts de personnages imbriqués, impliqués dans des alliances fœtales, soudés dans des fusions primaires.
Et puis de temps en temps, au fil d'une exposition, au détour d'une rencontre, des échappées qui feraient douter de ce que l'on croit savoir de lui si l'on ne retrouvait en filigrane, en clins d'œil, quelques signes du langage secret de Hamda Dniden : des compositions à la Arcimboldo où toujours apparaît en icône ou en signes de piste la femme toujours renouvelée. Des natures mortes, des paysages ouverts d'une étrange familiarité, et dans lesquels on retrouve le vocabulaire de l'artiste : cette rondeur généreuse, cette matière compacte, cette ampleur du geste qui lui viennent peut-être d'un passé de céramiste, et que l'on appelle simplement le talent."
Alya Hamza

Mongi MAATOUG (1953)
Mongi Maatoug est un artiste peintre et sculpteur. Il enseigne à l'Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis. Depuis 1990, il participe à toutes les manifestations de l'Union des Artistes Plasticiens dont il a été président de 2006 à 2012.
Il a reçu le Grand Prix de la Ville de Tunis en 2005 et a remporté le prix national des arts plastiques en 2006.
Ses œuvres ont fait l'objet de cinq expositions individuelles à la Galerie Kalysté entre 1996 et 2013.
Il est l'une des figures phares de la scène des arts plastiques en Tunisie.
«Dès le début de sa longue aventure picturale, il s'est orienté vers la peinture abstraite et l'a choisie comme moyen d'expression au gré de son inspiration, modelant ainsi son monde parallèle et donnant libre cours à son imaginaire. Chaque tableau est comme une symphonie, tantôt les rythmes deviennent formes et les harmonies se font nuances ; l'improvisation suit le geste du peintre et l'expression transmet toute son émotion. Concernant ses dernières œuvres, il avoue s'être délibérément libéré de l'expérience de la technique et de ses acquis, afin de se laisser plus aller à l'émotionnel. Les manipulations de textures, les étirements de matières, travaillées à l'huile, ou parfois à l'acrylique, offrent à la toile une grande richesse chromatique. On croit assister à un mouvement de flux et de reflux de couleurs laissant transparaître un jeu de tonalités, riche et beau».
Ronz Nedim// La Presse
«La peinture me donne la liberté de m'exprimer sans aucune limite. Je suis content de retrouver cette liberté et ce bonheur de peindre. Mes toiles sont inspirées par ce que je vois, ce que j'entends et ce que je ressens. Je tente alors de restituer sur la toile cette charge émotionnelle qui m'anime» dit-il.
Mongi MAATOUG

Ahmed STAMBOULI (1957-2020)
ALGERIE
Ahmed Benyoucef Stambouli avait fait ses études à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, avant d'enseigner le dessin à l'Ecole régionale de Mostaganem de 1987 à 1998. Il compte à son actif plusieurs expositions collectives et individuelles, réalisées depuis 1989 dans plusieurs villes d'Algérie, Mostaganem, Oran, Tipasa, Alger et Constantine notamment. Il avait travaillé en Tunisie et en Libye entre 1999 et 2001.
Durant son parcours artistique, l'artiste à la signature emblématique aux motifs berbères avait été membre de plusieurs collectifs, dont l'Association internationale des arts plastiques de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) et l'Union nationale des arts plastiques, en Algérie et en Tunisie, et avait également occupé, dans son domaine, plusieurs postes de responsabilité. Concepteur de plusieurs fresques murales et de décorations de façades d'établissements publics, Ahmed Benyoucef Stambouli a également réalisé une stèle à l'effigie de Ali La Pointe (Ali Ammar, de son vrai nom), martyre de la Révolution, et l'illustration de couvertures de recueils de poèmes, pour le compte de la direction de l'éducation nationale.
"Aux signes berbères viennent souvent se greffer des lettres, des mots ou des inscriptions en arabe, imbriqués, disparates, amalgamés ou groupés comme des nuées d'oiseaux. Ils peuvent également être encadrés dans des rectangles pareils à ceux figurant dans les manuscrits des mathématiciens d'antan ou sur les talismans rédigés par les tolba (taleb). Une culture vient se greffer sur une autre culture, dans une dynamique de renouvellement qui a caractérisé toute sa carrière de plasticien.
Dans la peinture de Stambouli, la femme est archi présente, encadrée, entourée et parfois tissée de signes. L'homme quant à lui y apparaît rarement. Femme longiligne ou obèse, schématisée à l'extrême pour devenir elle-même motif dans une œuvre où trônent et se hiérarchisent les signes ! Pictogramme parmi les pictogrammes, cette femme renvoie essentiellement à la symbolique ancienne : elle est l'image de la fécondité, l'ancrage dans la terre-mère. Les signes renvoient à la culture et la femme, à leur pérennité. Procréatrice et éducatrice, la femme n'est-elle pas la gardienne du feu sacré ? N'a-t-elle pas, pendant des millénaires, dessiné sur ses poteries, tissé sur ses tapis et même tatoué sur son visage ces mêmes signes qui font partie intégrante de son histoire, voire de sa généalogie ?
De près ou de loin, l'œuvre de Stambouli a influencé des jeunes artistes qui ont signé les premières œuvres du Nouvel expressionnisme algérien, comme elles ont influencé plusieurs artistes du signe.
Par Ali El Hadj Tahar // Le courrier d'Algérie
«A douze ans, je dessinais comme Raphaël. J'ai mis des années à dessiner comme un enfant. »
Ahmed Stambouli
Une exposition qui vaut absolument le détour !


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