Six films et une table ronde au programme de la 4e session. Du 7 au 9 avril, le film iranien sera à l'honneur à Tunis, Sousse, Mahdia et Kébili. Les journées du cinéma iranien s'ouvrent ainsi, dans leur 4e session, aux régions, avec une programmation de six films, projetés entre Le Palace, Mad'art Carthage, le complexe culturel de Sousse, la maison de la culture de Mahdia et la maison de la culture de Kébili. Les détails du programme ont été révélés par ses organisateurs, le centre culturel iranien à Tunis et l'Association du centre tuniso-iranien du cinéma, lors d'une conférence de presse tenue mardi dernier à la maison de la culture Ibn-Rachiq. Les journées du cinéma iranien comportent également une table ronde, annoncée pour le 8 avril, à l'espace culturel «Nejmet el Medina», sur le thème «Approche entre cinéma iranien et tunisien», animée, entre autres, par le critique de cinéma Kamel Ben Ouanès et le cinéaste Anis Lassoued. En marge de la manifestation, sera projeté, aujourd'hui à 19h00 au Colisée, le film iranien «Nahid» de Ida Panahandeh, sélectionné dans la section «Un certain regard» à Cannes 2015. Quant au film d'ouverture, il s'intitule «Passion et trahison» et sera projeté ce soir, dans toutes les salles de la manifestation, entre 16h00 (Sousse, Mahdia et Kébili), 17h00 (Mad'art) et 18h00 (Le Palace). Au programme également les films Ligne de la réalité, Une personne veut te parler, Divorce à l'iranienne, 5 étoiles et Athar, Chahakht, Barawiz et les autres. Les détails de ces films n'ont pas été fournis lors de la conférence de presse. L'intervention de la directrice artistique des Journées du cinéma iranien, Chiraz Bouzidi, a permis d'éclairer un peu plus cette programmation. «Ce sont des documentaires et des fictions datant de 2014 et 2015, traitant de thèmes d'actualité. Ils ont été sélectionnés parmi une dizaine de films proposés par le centre culturel iranien parce qu'on ne pouvait pas les montrer tous en trois jours», a-t-elle expliqué. Le représentant du centre a, à son tour, pris la parole pour dire que cette manifestation vise à faire connaître la culture iranienne en Tunisie et à rapprocher les deux peuples. La culture étant un moyen d'évincer les préjugés et l'ignorance qui peuvent les séparer. «Les films du programme peuvent être vus par toute la famille et sans gêne», a-t-il déclaré en fin de conférence.