Le secrétaire général de l'Organisation mondiale des douanes (OMD), Kunio Mikuriya, a affirmé, hier, l'engagement de l'organisation à mettre son expérience à la disposition de la Tunisie, au moment où celle-ci œuvre à développer ce domaine et à lutter contre la contrebande, selon un communiqué de la présidence du gouvernement Mikuriya a ajouté, à l'issue de sa rencontre avec le chef du gouvernement Habib Essid, au palais du gouvernement, à La Kasbah, que l'appui de l'organisantion mondiale consistera en une assistance technique et l'accompagnement de la Tunisie dans la mise en œuvre de la stratégie de modernisation et de la réalisation du programme de modernisation et de réforme de la douane tunisienne. Il a souligné l'engagement d'Essid à fournir un appui politique au développement du système douanier et à la réalisation des réformes exigées, de manière à améliorer l'environnement commercial et économique, d'après le communiqué. Mikuriya effectue, depuis mercredi, une visite de deux jours en Tunisie, dans le cadre de l'appui de son organisation à la Douane tunisienne dans la mise en œuvre de son plan de modernisation 2016-2020. Elle intervient au moment où la Douane tunisienne fait face à des défis majeurs, dont la lutte contre la contrebande, le commerce parallèle et le terrorisme. L'OMD, dont la Tunisie est membre fondateur, depuis 1953, est le porte-parole de 180 administrations des douanes dans tous les continents. Elle est le seul et unique centre d'expertise internationale sur les questions douanières. Le chef du gouvernement Habib Essid a, d'autre part, reçu, une délégation du Congrès américain conduite par le président de la commission des affaires étrangères (AE), Ed Royce. Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, la rencontre a porté sur plusieurs dossiers d'intérêt commun ainsi que sur les moyens de développer la coopération dans les domaines économique et sécuritaire. Le président de la commission des AE du Congrès américain a réaffirmé le soutien des Etats-Unis à la Tunisie pour parachever ses réformes démocratiques et renforcer les capacités de son institution sécuritaire, apprend-on de même source.