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La fumée blanche avant l'iftar ?
Formation du gouvernement d'union nationale
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 06 - 2016

Aujourd'hui, le président Béji Caïd Essebsi rencontre de nouveau les représentants de la coalition au pouvoir, de l'Ugtt et de l'Utica. Au programme, la possibilité du dévoilement du nom du prochain chef de gouvernement
Maintenant, c'est officiel : l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) ne prendront pas part au gouvernement d'union nationale tel que prôné par le président Béji Caïd Essebsi.
Aujourd'hui, lundi 13 juin, le chef de l'Etat rencontre de nouveau les représentants des partis de la coalition au pouvoir, de l'Ugtt et de l'Utica et cette fois-ci, il sera question de propositions concrètes quant aux candidats que ces derniers devraient proposer à l'examen général en prévision de la formation du prochain gouvernement et surtout de la personnalité qui aura à diriger ce gouvernement.
La semaine qui vient de s'écouler aura suffi pour que toutes les parties concernées (partis au pouvoir et dans l'opposition et les deux organisations syndicales nationales les plus influentes sur la scène, l'Union des agriculteurs étant toujours exclue pour des raisons inconnues) aient le temps de consulter leurs bases pour s'entendre sur la position définitive à adopter, arrêter leurs conditions et surtout s'entendre sur le nom de la personnalité qu'elles estiment la plus habilitée pour conduire le gouvernement dont on attend la formation avant fin Ramadan, selon les promesses du président de la République.
La semaine écoulée a permis également aux Tunisiens de se retremper dans l'ambiance qui a précédé la formation du gouvernement apolitique de Mehdi Jomâa quand on se réveillait quotidiennement en découvrant un candidat au Palais de La Kasbah avec une longévité qui ne dépassait pas parfois la journée même de dévoilement de son nom.
L'expérience aidant, cette fois, on a eu affaire à des candidats dont on connaît désormais le profil et les quelques acquis qu'ils ont réalisés à l'instar de Néji Jalloul, l'homme du Livre blanc sur la réforme éducative, Slim Chaker, le financier qui a réussi à obliger les cafetiers et les tenanciers des bars de la cité à déclarer tout ce que leurs caisses enregistrent, Néjib Chebbi qui a revisité ses archives pour sortir son ancien programme des pôles régionaux de développement, Youssef Chahed, ministre des Collectivités locales, qui a concocté une loi électorale à même d'organiser des élections municipales le moment que tout le monde attend impatiemment pour que les municipalités et les régions arrachent leur indépendance et se prennent en charge, Kamel Morjane l'éternel candidat à un poste propre à satisfaire les destouriens qui croient encore en leur étoile, Kamel Nabli, l'économiste qui connaît la Bird et le FMI comme sa poche et assure pouvoir nous garantir que les milliards de dollars de ces deux institutions pleuvront à gogo et rempliront les caisses vides de l'Etat et bien d'autres candidats comme Sofiène Ben Naceur qui a fait redémarrer la machine médiatique l'ayant soutenu quand il s'est porté candidat à la présidentielle et cette même machine nous rappelle ses entrées dans les hautes sphères de la décision aux USA ainsi que son programme destiné à la promotion de la jeunesse et à sa responsabilisation.
Un chef de gouvernement qui prend l'initiative
En attendant aujourd'hui que les représentants de la coalition de l'Ugtt et de l'Utica puissent parler quand ils quitteront le Palais de Carthage contrairement à la dernière fois quand ils ont observé à l'unission le conseil présidentiel de ne rien dire aux médias, l'on ne peut qu'extrapoler sur ce qui sortira de la rencontre de Carthage qui sera peut-être la dernière avant de s'entendre définitivement sur le nom du prochain chef de gouvernement.
Et l'Ugtt veut que ce prochain chef de gouvernement soit «fort, capable de prendre l'initiative et les décisions courageuses et surtout d'assurer la cohésion au sein de son équipe ministérielle».
Houcine Abassi, le SG de l'Ugtt, maintient toujours que son organisation n'a pas à intégrer le prochain gouvernement «mais tout le monde sait que l'Ugtt dispose des compétences qu'il faut capables de gérer les crises et de traiter les dossiers difficiles et complexes. Et il est dans l'intérêt du prochain gouvernement de recourir à ces compétences et d'éviter de refaire l'erreur des désignations partisanes».
En plus clair, l'Ugtt offre ses experts au prochain gouvernement en contrepartie de l'adoption par le gouvernement de la feuille de route déjà révélée par Anouar Ben Gaddour, membre du bureau exécutif de l'Ugtt chargé du département études et recherches.
Et le bureau exécutif de l'Ugtt a tenu, samedi, une réunion pour examiner l'initiative présidentielle, les différentes réactions qu'elle a suscitées et arrêter la position définitive de la centrale ouvrière, la position que Houcine Abassi révélera, aujourd'hui, à l'occasion de la rencontre du Palais de Carthage.
L'UPL conditionne son soutien
Du côté de la coalition au pouvoir, on est conscient que le soutien de l'Ugtt et de l'Utica est déterminant. Sauf que cette conviction n'empêche pas les membres de la coalition de tout faire pour améliorer les conditions de négociation et s'assurer «une présence respectable au sein du prochain gouvernement».
C'est le cas de l'Union patriotique libre dont le président, Slim Riahi, ne rate aucune occasion pour affirmer que son parti «est l'objet d'un complot pour l'obliger à s'aligner sur les positions de Nida Tounès qui nous vole nos députés, faisant fi des règles élémentaires de la démocratie».
Quant au Front populaire et aux partis composant la mouvance dite démocrate sociale, ils campent sur leurs positions initiales : «Un gouvernement de salut national, loin des quotas partisans, sur la base d'un programme commun au service de la réalisation des objectifs de la révolution».


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