La révélation de la saison dernière s'attaque à un nouveau challenge : aller toujours plus haut Le club du bassin minier a l'échéance de la Coupe de Tunisie en point de mire. Le quart de finale devant le Club Africain, le 16 août prochain à Radès, requiert toute l'attention d'autant plus que les copains de Mohamed Jemaâ Khelij veulent confirmer leur succès en championnat, en déplacement devant le club de Bab Jedid (2-0). Un succès qui leur avait assuré une flatteuse quatrième place au classement final. Un premier rassemblement et deux tests A cet effet, la reprise des entraînements a été programmée pour lundi prochain sous la conduite de Mohamed Kouki qui en sera à sa troisième saison consécutive. Un petit record pour le football tunisien par ces temps d'instabilité technique où un technicien se trouve généralement sur un siège éjectable. Une semaine plus tard, l'effectif partira en stage bloqué à Hammam-Bourguiba où deux rencontres amicales sont programmées. Naghmouchi sous forme de prêt Le bureau de Boujelel veut se positionner sur le marché des transferts. Certes, avec un certain retard, mais il s'emploie à renforcer l'effectif par trois ou quatre recrutements judicieux. Pour parer au départ de Khaled Gharsellaoui (retour de prêt à l'Espérance Sportive de Tunis), l'ESM veut engager le milieu de terrain relayeur de l'EST, Wassim Naghmouchi, revenu de prêt de l'Avenir Sportif de Kasserine où il a tiré son épingle du jeu, surtout dans la deuxième partie de la saison. Toutefois, il ne s'agit pas là du seul départ de cette intersaison. On évoque également le retour du latéral gauche Achraf Zouaghi au Club Sportif Sfaxien et l'intérêt suscité par le défenseur droit Atef Mezni, le «stakhanordiste» du groupe puisqu'il n'a manqué tout au long de la saison aucun match livré par son club. En parallèle, les piliers du groupe (Ziad Baccouche, Aymen Ayari...) ont été «blindés», leur contrat ayant été renouvelé. Prise de risques? En revenant à Métlaoui après avoir été annoncé à l'Avenir Sportif de La Marsa, le coach Mohamed Kouki mesure tout le risque qu'il prend. Certes, il réintègre un club qu'il connaît comme personne et dont il maîtrise parfaitement le mode de fonctionnement. Toutefois, en termes d'objectif, il sait qu'il s'attaque un peu à la conquête du Graal en ce sens où la quatrième place obtenue au bout de la saison dernière constitue déjà un exploit difficile à rééditer. Déjà, le passage à l'ASM a foiré tout, simplement, parce que Kouki a trouvé l'objectif qui lui a été assigné par les dirigeants banlieusards (une qualification au play-off) trop ambitieux et peu réaliste compte tenu des moyens humains et des conditions de travail offerts par le club. Il est clair que le club du Sud-Ouest va revenir à un challenge plus réaliste, soit assurer un maintien tranquille, loin des frayeurs de fin de saison.