Kouki parti, le club du Bassin minier doit définir une nouvelle feuille de route. Avec le départ de l'entraîneur Mohamed Kouki pour l'Avenir Sportif de La Marsa, une page se tourne à l'Etoile Sportive de Métaloui. Arrivé au beau milieu de la saison 2014-2015, l'ancien coach de l'Olympique de Béja allait d'abord assurer le maintien, avant de terminer la saison suivante à une flatteuse quatrième place qui va permettre au représentant du Bassin minier de participer à la prochaine édition de la Ligue des champions arabes. En fait, ce n'est pas de gaieté de cœur que l'ESM a laissé Kouki partir tellement son travail est apprécié, avec des résultats surprenants à la clé. Toutefois, le bureau de Boujelel Boujelel a dû s'incliner devant la volonté du technicien d'origine béjaoise de changer d'air et de se lancer dans de nouveaux challenges. La succession est ouverte Plusieurs interrogations accompagnent cette phase transitoire de la vie du club du Sud-Ouest. A commencer par la question de l'entraîneur qui va relever Kouki. Plusieurs noms sont cités sans que l'on puisse attester qu'un tel ou un tel jouit des faveurs du pronostic : Tarek Thabet, qui vient de quitter l'Avenir de Kasserine, Khaled Ben Yahia, Habib Mejri, Khaled Ben Sassi, et même Chokri Khatoui, auteur de l'accession du club en L1 mais qui vient d'être confirmé à la tête de l'Union Sportive de Ben Guerdane. En tout cas, le comité de Boujelel prend tout son temps afin d'opter pour le meilleur choix possible. Zouaghi et Gharsellaoui en moins? Chapitre effectif, on prône la continuité en reconduisant les cadres qui ont donné le maximum la saison précédente. Les dirigeants ont pris les devants en prolongeant les contrats qui arrivent à terme. Il reste à trancher la question du départ des éléments les plus recherchés par les grands clubs. Le cas du latéral gauche Achraf Zouaghi qui plaît au Club Sportif Sfaxien dans la perspective d'un éventuel départ de l'international Ali Maâloul. Ou encore du fer de lance offensif Khaled Gharsellaoui, prêté au dernier mercato d'hiver par l'Espérance de Tunis qu'il va par conséquent devoir réintégrer de suite. Surexploitation L'ESM accuse un grave problème de pelouse. Le tartan usé jusqu'à la corde a sans doute besoin d'être renouvelé. Seulement, les autorités n'ont jusque-là pas prévu dans l'immédiat un nouveau tapis artificiel. Il faut dire que l'infrastructure désuète et obsolète subit une exploitation intensive de centaines de joueurs puisque toutes les catégories d'âge non seulement de l'Etoile Sportive de Métlaoui, mais également de son voisin, la Mine Sportive de Métlaoui, s'y entraînent. Une première C'est la dimension internationale. Pour la première fois de son histoire, Métlaoui va participer à une épreuve hors de nos frontières, sa quatrième place au terme de la saison 2015-2016 l'autorisant à le faire. L'annonce, la semaine dernière par le président de l'Union arabe de football de la relance de la compétition arabe, met les dirigeants sang et or du Sud-Ouest devant l'obligation de prévoir d'ores et déjà un effectif capable de tenir la route dans cette compétition. Le mercato doit répondre à ce besoin.