Laâbidi cite l'apport de Gérard Houiller à la direction technique française pour mettre l'accent sur l'importance de cette fonction «Pour moi, le directeur technique est comme le cerveau du football... Il devrait imposer ses idées et ses projets à la FTF et aux entraîneurs des clubs des Ligues 1 et 2. Sa compétence, ses diplômes, sa personnalité seront des atouts déterminants pour le nouveau directeur technique. Ce dernier aura une carte à jouer, surtout que les ex-DTN de la FTF ont manqué de clarté et de personnalité face aux entraîneurs des clubs de la Ligue 1. Le prochain DTN doit avoir un passé, un présent et un avenir pour pouvoir mener sa mission à merveille. Il doit imposer ses idées en matière de formation des jeunes surtout qu'ils vont pratiquer le football de demain. Le DTN doit avoir de bons rapports avec tous les techniciens du pays. Il est nécessaire que le DTN soit entouré d'une équipe de techniciens, possédant les mêmes idées et les mêmes exigences. Il doit être sûr de lui. Il est à souligner que le nouveau responsable du football tunisien doit avoir établi un check-up de la situation de notre discipline avant de prendre ses fonctions. Regardez la France, il y a quelques années : Houiller a déclaré qu'il n'y a pas d'entraîneurs valables au championnat de France. Depuis, les centres de Vichy et de Clairfontaine ont été le lieu de plusieurs stages afin de donner jour à de nouveaux coachs valables pour l'avenir du football français. Le résultat est éloquent. Cette génération de très bons entraîneurs, à l'instar de Garcia et autres Courbis et Domergue, a relancé le niveau de leur métier. Il faut avoir des centres de recherches guidés par des techniciens, des psychologues et des sociologues pour développer le footballeur tunisien. Il faut que le DTN inculque les mêmes méthodes d'entraînement aux quatre coins de la République».