La médaillée de bronze du dernier Mondial effectue son entrée en lice. Elle porte les espoirs de l'escrime tunisienne. L'escrime tunisienne va d'une déception à une autre lors de ces premières journées des Jeux olympiques de Rio 2016 avec l'élimination inattendue de Sarra Besbès après sa défaite lors des quarts de finale face à la Chinoise Sun Yiwen 14/11, et par la suite, la disqualification de sa sœur Azza Besbès qui a été battue lundi dernier par la jeune Française Manon Brunet (15-14) en quarts de finale. A seulement 20 ans, Manon Brunet, une adversaire de taille, qui a remporté la médaille d'argent au 62e championnat du monde d'escrime, à Kazan, en Russie, en 2014, et deux autres d'argent, cette année, à Toruń, en Pologne, en championnat d'Europe, a réussi l'exploit de se hisser en demi-finale pour ses premiers Jeux olympiques en sortant la championne tunisienne. Après ces deux coups durs, le défi s'annonce encore de taille et passionnant avec l'entrée en lice de l'escrimeuse Inès Boubakri, 5e mondiale dans sa spécialité. Cette fois-ci, notre championne va entamer sa participation aux JO avec une lourde responsabilité sur les épaules. Suite à l'élimination des sœurs Sarra et Azza Besbès, Inès Boubakri devrait aujourd'hui faire l'exception en allant le plus loin possible dans la compétition. La mission s'annonce difficile, mais guère impossible, car la rage de vaincre et le courage seront déterminants dans ce genre d'échéances olympiques. Rappelons que Inès Boubakri a, pour sa part, réussi à monter sur le podium mondial en s'adjugeant la médaille de bronze du championnat du monde féminin du fleuret 2014 à Kazan (Russie), avant de remporter au début de l'année dernière en Pologne le bronze du tournoi comptant pour la coupe du monde du fleuret.