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L'OMS avance de nouvelles recommandations
Traitement des infections sexuellement transmissibles (IST)
Publié dans La Presse de Tunisie le 30 - 09 - 2016

L'Organisation mondiale de la santé a, en effet, mis l'accent sur le fait que la mauvaise administration du traitement des IST (doses supérieures à celles recommandées ou durées trop longues du traitement) retarde la guérison de la maladie.
La chlamydiose, la syphilis et la gonorrhée sont par définition les trois infections sexuellement transmissibles les plus répandues dans le monde. Des IST qui, non traitées ou encore mal traitées, risquent de provoquer moult complications dont l'infertilité chez l'homme comme chez la femme, des complications graves chez le nouveau-né ayant été contaminé au moment de l'accouchement par sa mère ainsi que d'autres complications dont la cécité.
L'Organisation moniale de la santé ( OMS ) vient de publier les nouvelles recommandations portant sur le traitement de ces trois IST. Le traitement indiqué pour ces trois IST est le traitement par antibiotiques. Cependant, l'OMS a relevé l'existence de certaines souches antibio-résistantes, et ce, en raison de la mauvaise administration du traitement, notamment des doses supérieures ou encore pour des durées plus longues qu'il ne faut, ce qui retarde la guérison.
Pour la gonorrhée, appelée également chaude-pisse ou blennorragie, elle résulte de l'atteinte par la bactérie «neisseria gonorrhoeae». Elle provoque l'infection des muqueuses génitales, du rectum, de la gorge et des yeux. On parle alors de la gonorrhée génitale, de la gonorrhée du rectum et de la gonorrhée de la gorge. Cette infection, dont les signes souvent tardifs se traduisent par l'éjection d'un pus jaunâtre ou verdâtre et l'apparition d'une sensation de brûlure au moment de pisser, risque de causer de graves séquelles dont l'infertilité et la cécité.
Pour la traiter, il est nécessaire de distinguer sa forme typique afin d'administrer la substance antibiotique appropriée. Il existe, en effet, deux formes de gonorrhée : la forme génitale ou rectale et la forme oro-pharyngée ou celle due à une rechute. Le traitement de la forme rectale ou génitale recommandé par l'OMS consiste en l'administration du ceftriaxone IM, du cefixime per os ou du spectinomycine IM ou azithromycine per os ou encore du cefixime per os en association avec azithromycine per os.
Dans le cas d'une rechute, il convient de recourir à des doses plus importantes des antibiotiques précités. L'OMS interdit le recours à la famille des quinolones pour le traitement de cette IST. S'agissant de la syphilis, il est important de rappeler qu'elle touche plus les hommes ayant des rapports homosexuels.
Cette infection redoutable, car altérant aussi bien les organes vitaux que le système nerveux, est décelable, en un premier temps, par le biais d'une petite plaie indolore, apparaissant au niveau des muqueuses, qui s'estompera sans traitement, sans pour autant que cela prédit une guérison spontanée. Puis des éruptions cutanées surviennent, accompagnées souvent de douleurs articulaires ou musculaires et de poussées de fièvre. La troisième phase de l'infection se caractérise par l'altération des organes vitaux et le système nerveux par des lésions sévères.
L'OMS recommande l'administration d'une injection unique de benzathine benzylpénicilline (2,4 MU) ou de la doxycycline per os, sinon le recours au traitement par ceftriaxone IM pendant deux semaines ou encore l'administration unique de l'azithromycine per os.
Quant à la chlamydiose, elle résulte de la contamination par la bactérie dite chlamydia suite à des rapports vaginaux non protégés, ainsi que par des rapports sexuels anaux et oraux. Cette IST est transmissible aussi de la mère à l'enfant lors de l'accouchement, ce qui provoque chez le nouveau-né de graves complications.
Certes, cette IST figure parmi les maladies silencieuses. Toutefois, certains symptômes sont susceptibles de la trahir, notamment la sensation de brûlure au moment d'uriner, l'écoulement d'un liquide blanchâtre et des douleurs aux testicules chez l'homme. Chez la femme, les signes de la chlamydiose consistent en des saignements entre deux cycles menstruels, de la fièvre, une sensation de brûlure au moment d'uriner et des douleurs au bas-ventre.
Le traitement de la chlamydiose génitale recommandé par l'OMS consiste en l'administration d'une dose unique d'azithromycine per os, ou de la doxycycline per os pour une durée de sept jours, ou encore d'un traitement par tétracycline d'une semaine. L'OMS recommande sinon le traitement par érythromycine ou par l'ofloxacine. Quant au traitement préconisé pour la chlamydiose ano-rectale, il se limite à l'azithromycine. L'OMS interdit le recours à la doxyclycine pour le traitement de la chlamydiose ano-rectale.


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