Le gardien du CSS, Jassem Khalloufi, affiche depuis l'entame de cette nouvelle saison une forme époustouflante, ce qui lui a permis de participer à la réussite que connaît son équipe, aussi bien en coupe de la CAF, qu'en championnat de la Ligue 1. A titre indicatif, sur les sept rencontres auxquelles il a participé jusque-là, il n'a plié qu'une seule fois. Ce fut lors du match, disputé par son club en coupe de la CAF, contre Petro-Atletico de Luanda, le 1er août dernier. Khalloufi a décidément atteint à 29 ans l'âge de la maturité pour un gardien évoluant à un niveau supérieur. Son souci constant d'affûter ses potentialités, sa discipline, aussi bien sur les terrains de jeu qu'en dehors, ont fait de lui un exemple, notamment pour ses jeunes coéquipiers. Il n'en demeure pas moins que le meilleur est à venir, tant son désir de progresser est grand. Interview Par quoi expliquez-vous cette brillante entrée en matière cette saison ? La réussite ne peut être que collective. C'est la règle générale en football, comme d'ailleurs dans toutes les autres disciplines sportives… L'ambiance propice au travail, l'encadrement adéquat, le respect mutuel et aussi la concurrence qui doit être saine entre les joueurs pour mériter une place de titulaire constituent autant d'ingrédients qui contribuent à la métamorphose de l'ensemble. Au CSS, ces facteurs sont réunis depuis l'entame de cette saison. Le comité directeur, tout comme le staff technique en place, le staff médical et les joueurs forment un tout indissociable. La communication entre ces différentes parties est aussi totale. Tout porte à croire que le meilleur est à venir, tant les ambitions sont de plus en plus grandes. Et puis, les moyens pour les atteindre sont aussi disponibles. Vous effectuerez ce week-end un déplacement périlleux qui vous conduira jusqu'en Afrique australe. Comment l'appréhendez-vous? Justement, pour confirmer ce que je viens d'évoquer, le comité directeur n'a pas lésiné sur les moyens pour mettre à la disposition de l'équipe un avion spécial qui atténuera dans une large mesure les séquelles de ce long déplacement. Nous ne pouvons que saluer ce geste, à travers une prestation digne des sacrifices consentis par nos dirigeants. Aussi, sommes-nous décidés à nous investir à fond pour être au diapason de la mission. Et puis, l'expérience consommée de l'ensemble doit l'aider à affronter à tous les impondérables. C'est là un atout non négligeable. Le CSS a aussi un prestige à défendre, là où il évolue, tant son rayonnement est grand. Comment comptez-vous négocier ce match de Lusaka face à l'équipe locale? Ce sera un autre défi à relever, tant l'opposant mérite tout le respect. Et puis, à ce stade de l'épreuve, il n'y a pas de matches faciles. Chacune des équipes qualifiées à des arguments à faire valoir… Aussi, sommes-nous décidés à assurer la mainmise sur le compartiment de l'entrejeu, à travers l'option tactique du 3-5-2 tout en effectuant des contres aussi rapides qu'incisifs. Ce sera a priori la clé de la réussite dans ce match à enjeu. Expliquez-vous… L'échéance revêt un intérêt particulier pour nous puisqu'une victoire nous permettra de mettre un pied en demi-finale en attendant la confirmation lors des deux prochains matches que nous disputerons respectivement face à Zanako et Harras Al Houdoud, à domicile. Ce qui constitue un avantage certain à ne pas sous-estimer, ni gaspiller surtout. Et vos ambitions personnelles cette saison? Remporter ce titre africain qui nous galvanise pour le moment, tout comme le championnat national. Et puis, réendosser le maillot national demeure un vœu pieux à n'en point douter…