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Les dividendes de la bonne gouvernance
Commentaire de La Presse
Publié dans La Presse de Tunisie le 10 - 09 - 2010


Par Jawhar CHATTY
Sans doute, l'a-t-on relevé sur ces mêmes colonnes il y a déjà trois ans. A l'époque, on avait soutenu que le fait de gagner, en l'espace d'une année, sept bons points dans le palmarès du Global Competitiveness Report, est en soi une impressionnante performance.
Sans doute, aussi, a-t-on avancé que cette performance est à proprement parler une prouesse de l'économie tunisienne puisque réalisée dans une conjoncture mondiale pour le moins adverse marquée notamment par une flambée sans précédent des cours internationaux de l'énergie et des matières premières.
C'était en 2007 et le rapport du World Economic Forum de Davos venait, le 26 septembre de la même année, de publier son classement mondial de la compétitivité. A cette époque, la Tunisie avait été sacrée, en termes de compétitivité, première en Afrique, devançant à l'échelle internationale nombre de pays et d'économies avancées.
Sans doute, enfin, il peut sembler exagéré d'écrire «à l'époque» pour évoquer un passé relativement proche puisqu'il ne s'agit de fait que d'une période de trois ans.
Seulement, autant la révolution technologique et numérique a condensé l'espace, autant la globalisation des marchés et la mondialisation des flux ont, elles, condensé le temps. Ce qui fait que ce qui était jadis considéré lointain et dans le temps et dans l'espace est devenu si proche et rapproché dans le temps.
La nouvelle réalité est de fait dictée par des raccourcis au sein d'un «village» mondial marqué par des mutations à la fois profondes et rapides.
Ces mutations rendent impérieuses les capacités d'anticipation et de réactivité aux changements.
A cet égard, rien n'est définitivement acquis. Il ne suffit plus d'être bon mais le meilleur. Et tout faire pour le rester. De ce point de vue, la constance est une vertu. Rien ne vaut d'être aujourd'hui remarquablement performant et compétitif pour retomber, demain, en deçà des niveaux raisonnables de compétitivité. Par analogie, il n'est point de plus pénalisant pour une économie et une société dans son ensemble qu'une croissance en dents de scie. Seule est fertile et pérenne une croissance et une compétitivité qui s'inscrivent dans une tendance haussière, même lente et progressive.
A cet égard, le gain cette année par la Tunisie de huit bons points sur l'échelle mondiale de la compétitivité telle qu'établie par le rapport de Davos publié ce jeudi 9 septembre est à proprement parler remarquable. Il l'est d'autant plus que le rapport de cette année inclut une étude sur la compétitivité des pays de l'Union européenne ainsi qu'une autre portant sur la robustesse et la significativité de l'indice. Le nouveau classement du World Economic Forum se base par ailleurs sur 12 piliers qui mesurent les différents aspects socioéconomiques des 139 pays examinés, ce qui lui confère une nouvelle portée appuyée par un choix plus affiné des critères d'analyse, d'évaluation et de notation.
Avec ce nouveau classement, la Tunisie préserve son statut de leader en Afrique. Le classement par piliers confirme l'évolution et le progrès réalisé. Sept piliers ont enregistré un saut positif dans le classement général, dont quatre avec plus de 10 positions, notamment «la sophistication du marché financier», «l'efficience du marché du travail», «la stabilité macro-économique» et la «sophistication des affaires».
Or que peut-on en déduire en comparaison des précédents classements et en rapport avec les différentes conjonctures mondiales ?
La première conclusion qui s'impose est de taille : non seulement la compétitivité de la Tunisie à l'échelle mondiale s'inscrit, au fil des ans, sur une courbe ascendante, mais cette progression se fait sereinement et indépendamment des conjonctures. En 2007, c'était l'époque de la crise mondiale de l'énergie et des matières premières, en 2008 et depuis, le monde vit en économie de crise. Une dure réalité générée par la plus grave crise systémique qu'ait jamais connue le monde depuis celle de 1929. Indépendamment et en dépit de la succession de ces crises exogènes, l'économie nationale continue d'aligner les performances.
Le nouveau classement de la Tunisie en termes de compétitivité mondiale éclaire, en second lieu, d'un nouveau jour la formidable capacité d'adaptation et de réactivité de l'économie nationale. Ce classement illustre, enfin, la grande pertinence des choix de développement de la Tunisie du Changement et qui se fondent chaque fois et immanquablement sur la forte corrélation qui prévaut entre les dimensions économique et sociale du développement. En clair, la performance de la Tunisie en termes de compétitivité globale procède de la performance et de la pertinence d'un modèle de développement et de bonne gouvernance.
Le choix irrévocable de l'ouverture et de la libéralisation économique n'a à ce titre nullement empêché, bien au contraire, que se produise une remarquable symbiose entre l'impératif du progrès social et l'obligation de performance économique. Sans doute cette symbiose n'est pas toutefois évidente, mais le souci constant de la stabilité marcroéconomique du pays et de la préservation des équilibres généraux est une des clés de la conciliation de la double exigence d'essor social et de croissance économique et de la réussite du modèle tunisien de développement initié depuis 1987 par le Président Ben Ali et en chaque étape, consolidé et enrichi, sous son impulsion, par de nouveaux acquis et de nouvelles réalisations. Le profond mouvement de réformes que connaît depuis des années l'économie et la société tunisienne dans son ensemble ont doté le pays d'une forte capacité d'anticipation, de réactivité aux changements et de résilience face aux aléas exogènes.
En dernière analyse, la progression positive de tous les indicateurs économiques et de la compétitivité globale du pays parallèlement à une progression de la même ampleur de l'indice de développement humain (IDH) n'eussent été possibles sans une grande clairvoyance et clarté de la vision tunisienne du développement et du progrès. Cette sérénité dans la progression est l'expression même de la philosophie du Changement.
Ainsi, en chaque étape, de son cheminement sur la voie du progrès, la Tunisie s'enrichit, sous l'impulsion de son Président, de nouvelles réformes qui, à y regarder de plus près, viennent compléter et parfaire tout l'édifice des réformes entreprises et qui touchent tous les domaines de l'activité humaine sans exception. Il n'est en effet point de secteur qui ne soit concerné par ce mouvement de réformes, qu'il s'agisse de la sécurité sociale, de la santé, de l'enseignement, de la recherche scientifique, de l'agriculture, du commerce, du tourisme, du développement régional, de la finance, de la fiscalité, de la politique et des médias…
Il s'agit chaque fois de conférer à l'ensemble de la collectivité nationale, simultanément, les déterminants d'un surcroît de bien-être social, d'épanouissement des énergies créatrices et d'efficience économique, les uns alimentant et consolidant les autres. La compétitivité globale d'un pays renvoie foncièrement à l'ensemble de ces facteurs et déterminants. Elle ne signifie rien de plus et rien de moins et c'est pour cette raison que l'on est tous aujourd'hui en droit d'être fiers du formidable bond en avant de la compétitivité globale de la Tunisie à l'échelle mondiale tant elle traduit toute la solidité d'un édifice soutenu par une vision du progrès qui fait de l'homme et de sa participation à l'œuvre de développement et à la concrétisation des choix qui engagent l'avenir son pivot central, et de sa promotion sociale, sa finalité dans le cadre d'une société basée sur la solidarité entre les catégories sociales, les régions et les générations.
C'est cette vision renouvelée du progrès que l'on retrouve au cœur du programme du Président Ben Ali «Ensemble relevons les défis». Un programme résolument tourné vers l'avenir, porteur de croissance et de progrès social d'une grande portée et d'une nouvelle ampleur.


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