«JCC 50 +» raconte l'histoire du pionnier des festivals africains à travers le regard des journalistes critiques qui l'ont accompagné depuis ses débuts. Fertile, en effet, cette mémoire du festival pionnier dans le monde arabe et africain et auquel on a dédié un livre sous la direction de Khemaïes Khayati, journaliste spécialisé dans l'audiovisuel et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. Pour la réalisation de cet ouvrage ce dernier à contacté plusieurs critiques de cinéma (Tunisiens et étrangers ) qui ont accompagné ce festival depuis ses débuts et les a sollicités de livrer leurs témoignages. Une cinquantaine de regards qui construisent ou reconstruisent cette mémoire avec force détails et une plume trempée dans la grande émotion vécue durant les différentes sessions. Une émotion née de la fête autour de ce festival, du défi qu'il représente mais aussi des différents films qui les ont marqués. Ainsi, trouvera-ton les plus grands films qui sont passés par ce festival revisités par ces critiques... Avec plus de maturité et de recul peut-être... l'âge ayant accompli son œuvre. Les premières pages du livre : «Les journées, une nécessité» Khemaies Khayati écrit : «Les JCC sont une nécessité non seulement tunisienne mais arabe, africaine, une revendication continentale. De l'écran au réel, du réel à la représentation sociale du moi, de cette dernière à l'image de l'autre. Et les JCC, sans clinquant ni strass, sans tambour ni trompette sont cette image de soi, une nécessité pour se situer dans son monde et rêver de le changer». L'auteur rappelle aussi que les JCC dépassent le cadre arabo-africain pour toucher les cinémas du monde tiers. André Paquet, critique québécois, l'affirme dans son témoignage : «Les JCC ont alors été pour moi une véritable école où j'ai non seulement connu et appris de ces différentes approches du cinéma, mais où j'ai pu approfondir des cultures, un monde et surtout prendre contact avec une nouvelle génération de cinéastes dont l'inspiration et la motivation rejoignaient les nôtres». C'est ainsi que ce livre «JCC 50+» parle en toute vérité... La vérité de cette génération qui a grandi avec ce festival et qui a tiré les plus grandes leçons de vie de la magie du grand écran.