Le gouvernement britannique envisage de restreindre l'accès aux visas de travail et d'études pour certaines nationalités considérées comme présentant un risque accru de séjour irrégulier ou de demandes d'asile abusives, selon un article publié par le journal The Times. D'après le quotidien, le ministère de l'Intérieur prépare une série de mesures qui seront annoncées dans le prochain Livre blanc sur l'immigration, visant à réduire l'immigration nette. Parmi les pays ciblés figureraient notamment le Pakistan, le Nigeria et le Sri Lanka, dont les ressortissants sont jugés statistiquement plus susceptibles de rester sur le territoire britannique sans titre de séjour ou de déposer une demande d'asile après leur arrivée avec un visa. Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a justifié cette orientation en déclarant : "Pour lutter contre les abus liés aux visas de travail et d'études par des individus qui demandent ensuite l'asile, nous renforçons la collecte de renseignements afin d'identifier ces profils plus rapidement". Il a précisé que le système de visas reste sous surveillance continue, et que des mesures seront prises sans hésitation en cas de dérives susceptibles de compromettre la politique migratoire du pays. Ce plan s'inscrit également dans le programme électoral du Parti travailliste, qui a réaffirmé son engagement à réduire l'immigration nette. Le parti insiste sur la nécessité de garder un contrôle efficace de la politique migratoire, soulignant que l'échec en la matière nuit aux efforts visant à former la main-d'œuvre locale et affaiblit la confiance du public. Le Livre blanc sur l'immigration, dont la publication est imminente, présentera une feuille de route complète pour "rétablir l'ordre au sein d'un système migratoire défaillant", selon les autorités britanniques.