Tunisie – Feki auditionné demain à l'ARP à propos des migrants irréguliers    Tunisie – Diminution des prix des volailles et des œufs    Zone Euro : Les tensions géopolitiques constituent une source de risque importante    Iran : Quelles sont les 4 personnalités qui étaient à bord de l'hélicoptère présidentiel pendant l'accident ?    Israël nie tout lien avec le crash de l'avion du président iranien    Le premier ministre slovaque hors de danger après la tentative de son assassinat    Les bienfaits de l'avoine : Pourquoi les experts recommandent d'en consommer quotidiennement ?    Météo : ciel nuageux et pluies éparses    Prix des Critiques Arabes : Le film tunisien « Les Filles d'Olfa » rafle trois prix à Cannes    Face à cette frénésie délirante, le pays cherche désespérément ses sages    Planifier sa Retraite : Les clés du succès selon Forbes    Le président colombien réagit au tifo de l'Espérance sportive de Tunis    Manifestaion à l'avenue Habib Bourguiba : Soutien massif à Saïed contre la corruption et l'ingérence    DERNIERE MINUTE : Le président iranien porté disparu après un accident de son hélicoptère    En vidéos - Le folklore s'invite à la manifestation de soutien à Kaïs Saïed    Coupe de Tunisie—huitièmes de finale—Ahly Sfaxien – ESS (0-1): L'Etoile au corps à corps    Coupe de Tunisie— L'ASM se qualifie en quarts de finale: L'aura d'antan !    Ligue des champions — finale aller — EST-Al Ahly (0-0): Verdict reporté ...    Mes humeurs: L'Ode à la joie    «Genèse sculpturale » de Hechmi Marzouk à la Galerie Saladin, du 18 mai au 23 juin 2024: Du bronze à l'émerveillement...    IDE en Tunisie : attirer et fidéliser    Tribune: « Mare Nostrum en danger »    Intelligence artificielle: Des opportunités offertes pour le marketing digital    En prévision de la saison estivale: Assainissement tous azimuts du littoral    Pourquoi: Savoir gérer…    Médicaments génériques et biosimilaires en Tunisie: A pas sûrs, mais lentement !    CONDOLEANCES    En photos - Manifestation de soutien au président de la République    Classement des gouvernorats par nombre de lits dans les hôpitaux publics    Quelle est l'orientation future du dollar?    Tunisie – Arrestation de six takfiristes recherchés    Tunisie – Les banques disposées à contribuer au financement d'initiatives éducatives    Tunisie – METEO : Pluies orageuses sur le nord    Finale aller Ligue des champions africaine : match nul entre l'EST et Al Ahly    Violents affrontements dans la ville de Zawiya dans l'ouest libyen    Match EST vs Al Ahly : où regarder la finale aller de la ligue des champions samedi 18 mai ?    Henri d'Aragon, porte-parole de l'Ambassade de France en Tunisie: Allez l'Espérance !    Tunisie Météo : pluies et hausse légère des températures    Symposium international 'Comment va le monde? Penser la transition' à Beit al-Hikma    Rencontre avec les lauréats des prix Comar d'Or 2024    Hechmi Marzouk expose 'Genèse Sculpturale' à la galerie Saladin du 18 mai au 23 juin 2024    Ce samedi, l'accès aux sites, monuments et musées sera gratuit    Mokhtar Latiri: L'ingénieur et le photographe    La croissance n'est pas au rendez-vous    Palestine : la Tunisie s'oppose aux frontières de 1967 et à la solution à deux Etats    76e anniversaire de la Nakba : La Tunisie célèbre la résistance du peuple palestinien    Nakba 1948, Nakba 2024 : Amnesty International dénonce la répétition de l'histoire    Urgent : Une secousse sismique secoue le sud-ouest de la Tunisie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Bil arabi» : au début, était la lettre
GALERIE MUSK AND AMBER
Publié dans La Presse de Tunisie le 06 - 12 - 2016

Si le premier critère du succès est d'être copiée, elle l'est très vite dans toutes les capitales arabes.
«Bil arabi» : le label semble évident, et pourtant, il fallait y penser. Nadine Kanso s'est-elle référée, pour l'imposer, au thème de la première exposition internationale à laquelle elle était conviée au Victoria and Albert Museum : «Arabize me», ou «arabisez-moi» ? Cela pourrait être probable. En tous cas, cela définit bien la démarche atypique de cette photographe-designer de bijoux qui évolue de front sur deux supports apparemment sans aucun lien. Une démarche moderne, ancrée cependant dans un patrimoine bien assimilé, une démarche esthétique, sophistiquée, qui évolue avec un environnement en perpétuelle mutation.
Nadine Kanso est libanaise et vit à Dubaï. Elle a étudié le graphic design, mais aimait la photo.
«Cela a commencé à la faculté. Je faisais des photos comme support de recherches. Mais très vite, cela est devenu une passion : capturer de brefs moments de vie, leur offrir une pérennité. Saisir des portraits à l'improviste, capter un moment qui passe, l'histoire d'une vie... J'ai toujours mon appareil avec moi et je continue de le faire». C'est avec l'exposition du Victoria and Albert Museum que se créa le déclic. L'exposition avait pour thème «Arabisez-moi», et Nadine Kanso choisit d'appeler son travail «Meen Ana ?», «Qui suis-je ?» Elle présentait une série de portraits, éclectique mélange de personnalités arabes du milieu des arts et de la culture. Tous portaient une carte calligraphiée en lettres d'or, explorant l'identité arabe contemporaine.
Est-ce de là qu'est venu ce désir de dessiner ces calligraphies dans l'espace des trois dimensions, ce souhait de les inscrire en lettres d'or ? Probablement.
«Pour moi, le monde de la joaillerie et de la photographie se sont combinés et superposés pour devenir mon mode d'expression, ces dix dernières années. Je suis designer. Je suis un entrepreneur culturel. Ceci est mon histoire».
Sans jamais renier sa passion pour la photo, continuant de travailler sur le monde en perpétuelle mutation de Dubaï, ou dans une option d'engagement socio-politique à Beyrouth, alternant photos classiques et collages, elle se crée un autre univers qui, très vite, la propulse au premier rang des designers en joaillerie. Ses lettres d'or, ses calligraphies de pierres précieuses et semi-précieuses, interprétées en bagues, bracelets et boucles d'oreilles partent très vite à la conquête de la planète mode. Si le premier critère du succès est d'être copiée, elle l'est très vite dans toutes les capitales arabes. Mais il est difficile de la rejoindre : sa créativité est foisonnante, et si ses classiques sont inimitables, elle ne cesse d'innover : émaux, graffitis, calligraphies inversées, en miroir. Depuis aujourd'hui dix années, «Bil arabi» enchaîne les collaborations avec les plus grands : Gucci lui commande une édition limitée, Vuitton l'invite à exposer ses photos, Christies met en vente ses dernières œuvres. A deux reprises, en 2013 et en 2016, elle reçoit le prix Grazia Style Award du meilleur designer en joaillerie.
A Tunis, invitée par la galerie Musk and Amber, Nadine Kanso exposait son travail photographique mais aussi ses créations calligraphiques, subtil mélange de tradition et de modernité, alliage sophistiqué d'une esthétique stylisée et d'un patrimoine immémorial


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.