Le CSS a chassé le doute alors que l'USBG n'a pas pu confirmer son dernier coup d'éclat La rencontre CSS-USBenguerdane a réussi à tenir en haleine le public présent samedi dernier au M'hiri de bout en bout, tellement elle a été disputée des deux côtés avec un cœur gros comme ça, et une application à revendre... Et même si la victoire est revenue finalement aux locaux, les visiteurs n'ont guère aussi démérité, pratiquant un football collectif de haute facture qui leur a permis de croire en leurs chances jusqu'au coup de sifflet final. D'ailleurs, les deux entraîneurs, Clausen et Khatoui, n'ont pas manqué de louer les efforts fournis par leurs protégés respectifs tout au long du match... Dans ce contexte, l'entraîneur des «Noir et Blanc» a précisé que «cette volonté manifeste de faire de break, d'un côté, comme de l'autre, était prévisible, ce dont j'ai averti mes joueurs auxquels j'ai demandé d'éviter de tomber dans l'autosatisfaction, après avoir réussi à mener au score au cours de la première mi-temps. L'adversaire, a-t-il ajouté, dispose d'un fond de jeu qui impose le respect. Aussi avons-nous pris les dispositions tactiques susceptibles d'atténuer l'impact de ses mouvements collectifs et d'assurer notre mainmise sur le compartiment névralgique du milieu de terrain». Le CSS a, d'ailleurs, évolué en seconde mi-temps avec trois pivots, en l'occurence Kingley Sokary, Stephen N'yarko et Karim Aouadhi (avant son expulsion du terrain à la 80e minute pour somme d'avertissements). Ce qui ne veut nullement dire que l'ensemble s'est recroquevillé au cours de cette période dans ses derniers retranchements. Les renversements de jeu bien rapides entrepris par ces derniers, tout comme par le biais des deux latéraux Methlouthi et Ben Romdhane ont à maintes reprises failli tromper le gardien adverse, sans la réussite de ce dernier. Clausen n'a pas manqué d'ailleurs de faire part de sa satisfaction du résultat final comme de la discipline de jeu dont les siens ont fait montre tout au long des débats : «Je suis content des trois points qui sont venus au bon moment pour remonter encore plus le moral de mes joueurs, après leur élimination de l'épreuve de coupe, et le match nul concédé lors de la précédente journée du championnat», a-t-il enchaîné. La manière était bien probante De son côté, le coach Chokri Khatoui a émis l'espoir que cette défaite, la seconde concédée depuis l'entame de l'exercice, n'affecte pas le moral des siens, d'autant qu'ils ont fourni un volume de jeu bien prodigieux : «Nous avons joué d'égal à égal avec un adversaire qui impose le respect, ce qui est un point important à ne pas sous-estimer. Et puis, nous méritons au moins le point du nul, eu égard au volume de jeu présenté, comme au nombre d'occasions propices de scorer que nous avons créé. Mais le but que nous avons encaissé à la 30e minute de jeu, sur une faute monstrueuse commise par un de nos joueurs, nous a anesthésiés durant un certain temps; ce qui nous a coûté un second but. Mais en deuxième mi-temps, nous nous sommes donnés à fond; ce qui nous a permis de réduire l'écart et de manquer de très peu le match nul. Les changements opérés ont aussi apporté du sang neuf à l'ensemble. Mais en définitive la défaite ne doit pas nous faire du mal, ni nous verser dans le doute. L'USBG a toujours les moyens de ses ambitions. Et elles sont bien grandes», a-t-il conclu.