Zeida Doghri, élue au bureau exécutif de la Confédération de la Méditerranée Avec la nouvelle médaille d'or remportée haut la main par Farès Ferjani, et l'élection de la présidente de la Fédération, Zeida Doghri, au bureau exécutif de la Confédération de la Méditerranée, l'escrime tunisienne prend son envol... Rien n'arrête le jeune Farès Ferjani qui, d'une épreuve à l'autre, confirme son statut d'escrimeur numéro 1 au classement mondial sabre juniors. Sur la même lancée et avec son brio habituel, il vient de remporter la médaille d'or aux 14es Championnats de la Méditerranée qui se déroulent actuellement à Marseille. Dix ans après, la Tunisie retrouve la plus haute marche du podium grâce à la médaille d'or remportée haut la main par Farès Ferjani, avec l'apport du jeune Maître d'arme, Souhaib Sakrani, qui le coache depuis 2 ans. Une victoire amplement méritée en finale, comme l'indique d'ailleurs le score (15-9), au détriment d'un escrimeur italien, et qui confirme l'ascendant qui a marqué son parcours tout au long des différents tableaux de cette épreuve. L'escrime tunisienne ne prend pas seulement son envol sur les tapis, mais aussi au sein des instances internationales. Ainsi cette 14e édition a vu l'élection de l'actuelle présidente de la Fédération tunisienne, Zeida Doghri, au bureau exécutif de la Confédération de la Méditerranée. Elle figure parmi les sept élus des dix candidats. Le Libanais Zied Chouiri a été élu pour sa part au poste de président. L'élection de Zeida Doghri se présente comme le couronnement des efforts déployés et consentis dans une passion qui a pour nom l'escrime. Encore, il y a au bout du compte un rayonnement sportif tunisien, une originalité, la façon à la fois simple et déterminante, le goût prononcé pour l'amour du sport. Personne ne peut aujourd'hui l'ignorer: l'escrime tunisienne gagne du temps. Ses athlètes, notamment les jeunes annoncés plus que jamais pour la relève, sont en train de vivre quelque chose de magnifique. Ils avancent résolument à la vitesse de sportifs décidés plus que jamais à aller loin. A l'image tout particulièrement de Farès Ferjani qui se revendique déjà dans la peau d'un sportif doté d'une personnalité affirmée et d'un caractère bien trempé. Tout ce que cela peut susciter, et bien entendu engendrer, est une bénédiction pour l'escrime tunisienne. Une discipline qui, depuis l'élection du nouveau bureau directeur et sa présidente, l'ancienne escrimeuse, Zeida Doghri, entre dans une nouvelle ère destinée tout particulièrement à remettre les choses à leur place. A leur vraie valeur. Il y a en effet tant de promesses dans une discipline recomposée. C'est dire à quel point on en prend la mesure aujourd'hui, et certainement dans les grandes échéances. Le comportement et le rendement des jeunes escrimeurs renvoient l'image d'un sport capable de tous les exploits. Ceux qui connaissent de près ce sport, qui ont vécu des moments exceptionnels et inoubliables, savent parfaitement que l'escrime se donne aujourd'hui un rendez-vous avec l'histoire. Elle n'incarne pas seulement le présent et l'avenir, elle ressuscite, à travers ce qu'elle laisse entrevoir, le passé. Avec une vraie dynamique, une structure stable et une stratégie clairement définie et assumée par tous. Forte d'une délégation composée de 26 escrimeurs, la participation de la Tunisie dans cette 14e édition dans les trois armes (sabre, fleuret et épée) est jusque-là satisfaisante. En plus de la consécration de Farès Ferjani, les classements oscillent entre les quarts et les demi-finales lors de la première journée dans une édition relevée et qui enregistre à l'occasion la présence de plusieurs pays, à l'instar de la France, la Tunisie, l'Algérie, le Maroc, la Syrie, l'Egypte, la Jordanie, l'Italie, le Portugal, la Croatie, la Turquie, l'Espagne et le Luxembourg (invité). Il faut dire que la délégation tunisienne s'est trouvée avant son départ à Marseille devant des contraintes d'ordre administratif de visas, mais rapidement résolues grâce notamment à l'intervention du ministère des Affaires étrangères, ainsi que le secrétaire d'Etat aux Sports.