Les transferts des Tunisiens résidant à l'étranger devraient augmenter de 6,4 % en 2026, pour atteindre environ 7 900 millions de dinars. Ces prévisions, présentées par Lotfi Fradi, chef de cabinet du ministre de l'Economie et de la Planification, lors d'un atelier régional à Tunis, confirment que l'augmentation des transferts en 2025 est estimée à 8,3 % par rapport à l'année précédente. Dans ce contexte, l'analyste financier et expert économique Bassem Neifer a déclaré jeudi dans l'émission « Ahla Sabah » que les chiffres annoncés sont « logiques » et « réalistes », compte tenu de l'évolution des transferts de fonds depuis les « années du Covid ». Il a également souligné que, malgré leur valeur importante, ces transferts restent « faibles » en pourcentage du Produit Intérieur Brut (PIB) par rapport à d'autres pays arabes. Il a expliqué que ces fonds sont principalement destinés aux familles ou à l'achat de biens immobiliers. Quant à la faiblesse de ces transferts par rapport à d'autres pays, l'expert a estimé que l'une des principales causes est la « complexité » du code des changes. Il a jugé que les procédures de transfert d'argent ne sont pas assez souples par rapport à celles d'autres pays, malgré les efforts pour les simplifier.