Les jeunes munis d'un diplôme universitaire, d'un diplôme équivalent ou même d'un certificat de technicien supérieur et qui ont cumulé au moins deux années de chômage ont jusqu'au 25 mars pour s'inscrire. Objectif : 25 mille recrues en 2017 et 25 mille autres en 2018 Promis par le chef du gouvernement, le Contrat dignité a mis du temps pour que ses axes principaux se dessinent. Le ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Imed Hammemi, en présence de la secrétaire d'Etat Saïda Ounissi, a donné hier le coup d'envoi à cette opération qui touchera 25 mille demandeurs d'emploi diplômés du supérieur, en 2017, et 25 mille autres en 2018. Dès hier, en effet, les demandeurs d'emploi peuvent s'inscrire au programme sur le site de l'Agence nationale de l'emploi et du travail indépendant. Ils ont jusqu'au 25 mars pour le faire. Le gouvernement espère que d'ici la fin du mois d'avril, il aura atteint les 25 mille bénéficiaires escomptés. Peuvent bénéficier de ce programme les jeunes munis d'un diplôme universitaire, un diplôme équivalent ou même d'un certificat de technicien supérieur et qui auront cumulé au moins deux années de chômage à partir de la date d'obtention du diplôme. D'après la secrétaire d'Etat à la Formation professionnelle chargée de l'Initiative privée, Saida Ounissi, la sélection des dossiers respectera l'égalité entre le nombre de femmes et d'hommes. Dans un souci d'équité régionale, chaque région aura un quota de 1.042 bénéficiaires. « Ceci est en soi de la discrimination positive », explique Hammemi. Les prétendants devront obligatoirement être inscrits au bureau d'emploi. En outre, les chercheurs d'emploi à besoins spécifiques pourront bénéficier d'un total de 3% des contrats. Si son objectif est bien évidemment de résorber un stock de chômeurs devenu lourd à porter, le contrat s'adresse aussi aux entreprises privées qui voudraient bénéficier d'un emploi cofinancé, en majorité par une aide publique (400 dinars pour l'Etat et 200 dinars à la charge de l'entreprise). Ces entreprises auront jusqu'au 30 mars pour manifester leur intérêt. Saïda Ounissi s'est dite heureuse que ce contrat donne droit à l'ensemble des avantages sociaux. Les bénéficiaires recevront donc un salaire mensuel de 600 dinars, en plus d'une formation qui leur permettra d'acquérir de nouvelles compétences et faciliter leur intégration dans les entreprises privées.