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La réalité qui fait mal !...
Billet
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 05 - 2017


Par Jalel MESTIRI
Le football tunisien a lâché ses fondamentaux. Il a commis l'énorme erreur de se laisser entraîner dans une spirale de laquelle il ne parvient plus à s'en sortir. Il ne peut plus continuer à être géré de la même façon qui a précipité son déclin. Les personnes à l'origine de cette descente aux enfers n'y ont plus de place.
On serait tenté, bien que ce soit un peu tard, de s'interroger sur les raisons qui ont conduit le football tunisien là où il est aujourd'hui. Celles qui l'ont enfoncé dans une situation plus que jamais complexe, quelque part aussi désespérante... On peut toujours relever l'incapacité à retenir les leçons. Il y a pourtant un paradoxe : beaucoup de pays ont parfois évolué, progressé et avancé sur fond de difficultés. Les dérapages et la prise de conscience qui en découlait avaient permis de mettre le doigt sur la plaie et d'envisager par conséquent les solutions et les remèdes nécessaires. Les irrégularités et les manquements qui touchent aujourd'hui le football tunisien ne font tout simplement que compromettre les acquis et les valeurs de toute une histoire, de tout un passé. C'est presque tout le sport tunisien qui est tombé tellement bas qu'il lui est pratiquement difficile de se relever.
A un certain degré de conscience, la réhabilitation du football ne peut se traduire que par des façons d'être, de faire et de penser différentes. Il ne s'agit pas de changer dans le seul objectif de changer, mais de repartir sur de nouvelles bases, d'autres fondamentaux. Un nouveau cycle, des priorités d'un autre genre et à tous les niveaux. Beaucoup de choses devraient être valorisées au moment où d'autres sont censées prendre fin. Il s'agit de remettre de l'ordre à un sport égaré et sans boussole.
Ces dernières années, le football tunisien s'est taillé une réputation de défaillances accomplies et avérées. Point de perspectives qui se dessinent à travers tout ce qui est entrepris, ou encore ce qui est entrevu. C'est plutôt un accroissement des défaillances et des dérives qu'on est en train de vivre au quotidien. Des irrégularités dans la manière avec laquelle les différentes parties se comportent dans les stades. En se montrant incapables de faire face aux problèmes et aux excès de tout genre, les instances concernées et qui ont la charge du sport ne font que pousser l'intensification de la logique de l'échec et du gâchis. L'on sait aujourd'hui que derrière les manquements, les carences et la transgression se cachent de grands dangers.
Au-delà des interrogations, les défaillances et les dérapages continuent encore à peser, voire à conditionner le paysage sportif tant qu'on n'a pas trouvé les solutions adéquates. On espère que les choses pourront vraiment changer. Mais en même temps, on ne saurait, non plus, s'interdire de penser à tout ce qui a été gâché, voire perdu lamentablement.
Il y a certainement beaucoup de leçons à retenir. On ne saurait ignorer les raisons qui ont provoqué cette chute vertigineuse. On ne saurait non plus passer sous silence le mauvais usage des notions sportives.
Le fait qu'on a oublié les repères et qu'on s'est longuement égaré dans les aléas d'un football complètement dénaturé ne devrait pas pour autant nous empêcher de rebondir. L'une de ses principales vertus sportives est cette aptitude à pouvoir se remettre en question au bon moment. Qu'en est-il aujourd'hui? Ça ne rigole pas. Ou alors pas du tout. D'ailleurs, il ne suffit pas de dire qu'on a envie d'obtenir quelque chose sans en avoir les moyens nécessaires pour le faire. Le football tunisien a lâché ses fondamentaux. Il a commis l'énorme erreur de se laisser entraîner dans une spirale de laquelle il ne parvient pas à s'en sortir. Le nouveau contexte, avec ses contraintes et ses obligations, impose forcément de nouvelles priorités. Le football ne peut plus en effet être géré de la même façon qui a précipité son déclin. Les personnes à l'origine de cette descente aux enfers n'y ont plus de place.
Au vu des dérapages qui n'en finissent pas, on se demande si le football d'aujourd'hui est vraiment capable de s'acheter une nouvelle conduite. Les problèmes, les manquements et les défaillances ne rassurent point sur l'avenir d'un sport de plus en plus à la dérive.


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