Un programme en trois volets avec le groupe Remix Project qui ouvrira la marche ce soir, il sera suivi, le lendemain, samedi 3 juin par l'Orchestre tunisien des jeunes, puis le vendredi d'après, 9 juin, par le groupe El Amal De la belle musique mais aussi de savoureuses chansons, le tout avec une note de nostalgie. C'est ce que propose le Centre des arts vivants de Radès, dans la banlieue sud de Tunis. Un programme en trois volets qui aura lieu à partir de vendredi au Musée Safia Farhat, l'une des composantes du centre. C'est le groupe Remix Project qui ouvrira la marche ce vendredi, à partir de 22h00, il sera suivi, le lendemain, samedi 3 juin par l'Orchestre tunisien des jeunes (Otj), puis le vendredi d'après, 9 juin, par le groupe El Amal. «Un répertoire de chansons françaises de grande tradition (Brassens, Piaf, Aznavour, etc.). Elles seront interprétées par Mouna Akrout et Jean-Marc Bellenger, et réorchestrées pour l'effectif du takht oriental actuel : Oud, Qanun, Nay, Violon et Tar, joués avec brio par des musiciens tunisiens confirmés. "C'est ce que propose Remix project" créé par Jean-Marc Bellenger pour s'inscrire dans le mouvement de métissage entre Jazz et Orient», nous précisent les organisateurs. Composé de plus d'une quarantaine de musiciens, l'Otj, fondé en 2015, au Lycée Pilote Bourguiba de Tunis grâce à une initiative de Dali Feki, se représentera ce samedi et proposera un répertoire symphonique varié. Soutenu par le Centre de Radès, fondé par feu Safia Farhat, l'ensemble aura droit aux bénéfices de la vente des billets. Des talents issus du grand-Tunis ont, depuis, intégré l'orchestre. Vendredi 9 juin ce sera au tour du groupe El Amal de se produire, avec «Awdat al Rouh» (Résurrection.) Il s'agit, comme l'expliquent les organisateurs, d'«une invitation à écouter la beauté d'hier avec un espoir de demain», d‘où le titre du concert. Au programme, des «mélodies orientales des années trente composées par Daoud Hosni, Zakaria Ahmed, maîtres de l'authenticité musicale orientale, de Mohammed Abdelwahab et de Mohammed Al Qassabji, maîtres de l'innovation musicale arabe». Une sélection de chansons qui, nous dit-on, «n'ont pas été assez reprises et donc des chansons qui n'ont pas été très écoutées», malgré la grande notoriété de leurs compositeurs respectifs et celles d'interprètes de la stature de Abdelwahab, Leïla Mourad et Oum Kalthoum.