Avant de passer à un marché automobile «tout électrique», les deux pays comptent taxer davantage le diesel et l'essence Londres et Paris, même combat contre les moteurs thermiques? Le gouvernement britannique a annoncé mercredi la fin des ventes de voitures à moteur essence ou diesel à partir de 2040. L'objectif est même de les bannir des routes dix ans plus tard. En France, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, a fixé un objectif similaire le 6 juillet lors de la présentation de son plan climat. Nouvelle taxe sur le diesel Le ministre britannique de l'Environnement, Michael Gove, a déclaré à la BBC que la mesure figurait dans le programme du Parti conservateur et serait donc bien appliquée... De son côté, le ‘Times' croit savoir que l'interdiction des ventes en 2040 concernera également les véhicules hybrides. Et d'après le Daily Mail, les autorités locales pourront par ailleurs taxer les véhicules diesel à partir de 2020 si la qualité de l'air ne n'améliore pas d'ici là... Trop ambitieux ? Michael Gove a seulement indiqué que les véhicules à moteur diesel seraient interdits sur certains tronçons où la pollution est élevée. Il a aussi annoncé la mise à disposition des collectivités locales d'une enveloppe de 200 millions de livres sterling (224 millions d'euros) pour faire face aux problèmes de la pollution. L'objectif avancé par Nicolas Hulot en France a entraîné des réactions mitigées, ses annonces étant particulièrement ambitieuses.. Pour les analystes de Roland Berger, BCG ou IHS, l'essence devrait représenter entre 40% et 51% du marché mondial des véhicules légers neufs en 2030 et le diesel, désormais en perte de vitesse, entre 3% et 15%. Considéré comme l'étape transitoire avant un marché «tout électrique», l'hybride pèserait entre 34% et 38% du marché en 2030...