Les deux équipes ne sont pas encore au top de la forme. Les deux adversaires ont entamé la nouvelle saison sportive sur la même ligne de départ, à chances égales. Leurs situations se ressemblent . L'USBG et l'ESZ ont changé de président et d'entraîneur. Les deux clubs sont sans ressources et souffrent de difficultés financières. Les deux équipes ont connu des chambardements au sein de leurs effectifs... Le calendrier les a mises face-à-face lors de la journée inaugurale, à Ben Guerdane. Chacune voulait naturellement gagner la confiance de son comité et la sympathie de son public. Toutefois, le démarrage, en pleine canicule , s'est révélé compliqué pour l'une comme pour l'autre. L'USBG, n'ayant pas les moyens physiques, a fléchi rapidement. C'est ce qui s'est passé après un quart d'heure du sifflet de Jéridi. Le même scénario s'est reproduit en deuxième mi-temps. Les essais de bien faire étaient perceptibles. Chaïbi et Mansour étaient au-dessus du lot. Taboubi a même repris un centrage de la tête sur la transversale de Khmir. Mais, d'une façon générale, concernant le volet tactique, l'ensemble manque encore d'entente et d'homogénéité. La bonne prestation n'a pas trop duré. A plusieurs reprises, le hors-jeu n'a pas été bien appliqué. De la sorte, Bhar précise que si: «un adversaire, muni d'un ou de deux bons attaquants, aurait gagné, aujourd'hui face à l'USBG». La majeure partie du temps, au lieu de chercher à redresser la situation, voire maintenir la pression, les locaux n'étaient pas en forme physiquement. Ils n'ont fait que constater les dégâts. Ils avaient de la chance, puisque l'ESZ n'en a pas tiré profit et, par conséquent, l'USBG s'en est sortie indemne. L'ESZ , sans fer de lance ! En optant pour un 4-5-1, Maâmmar tenait visiblement à ne pas perdre. Le score final a confirmé ce qu'il avait déclaré avant le match : « On ne va pas perdre, mais on ne va pas gagner, non plus». Physiquement, l'équipe était bien en jambes. Le système de jeu était bien appliqué. Le duo Malek-Mhaïssi s'entendait à merveille à l'axe. Khénissi et Chebli se comportaient avec vigilance sur les flancs. Derrière, Khmir était dans un bon jour. Dans la zone médiane, l'ESZ a créé le surnombre. Lahmar et Bjaoui faisaient tout le temps la navette sur les deux ailes. Presque toutes les balles passaient par le récupérateur et relayeur Maâroufi, un bon régisseur, alors que Addala et Jaballah sillonnaient le terrain, de long en large. Le seul joueur en pointe, Boussif, a bien bougé sans ballon. Il a créé la panique chez les coéquipiers de Coulibaly et faussé l'hors-jeu , mais dommage, à chaque fois , l'occasion qu'il créait ne trouvait pas preneur. Chaque équipe a, en fin de compte, perdu deux points. L'une et l'autre semblent avoir leurs propres défauts. L'absence d'un buteur d'un côté, la qualité du jeu de l'autre. Deux ou trois recrutements de valeur sont nécessaires pour espérer renforcer le compartiment de l'attaque dans les plus brefs délais pour l'ESZ. Du travail reste à faire au niveau de la tactique pour l'entraîneur de Ben Guerdane afin de composer une équipe compacte, homogène et efficace.