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Comment limiter le risque d'infection
RAGE
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 09 - 2017

La rage est transmissible à l'être humain, dans la plupart des cas par des chiens. Mais aussi par des mammifères tant domestiques que sauvages. L'essentiel, c'est de savoir s'y prendre en cas de morsure, pour éviter le pire. Et ne jamais se fier aux apparences et à l'aspect de la morsure
Une simple égratignure pourrait conduire à une rage mortelle, au cas où le mordeur serait atteint et le mordu ne serait pas soigneusement pris en charge par un clinicien. Lorsque les symptômes de la maladie apparaissent chez le sujet mordu, il n'y a plus rien à faire, la mort est inévitable.
La rage est une maladie à prévention vaccinale. La stratégie la plus sûre pour prévenir la rage chez l'être humain est d'éliminer la maladie chez le chien qui est la principale source de contamination. Sachant que les autres animaux tant domestiques que sauvages peuvent être aussi, mais à un degré très minime, la source du mal. Ce qui est extrêmement important de savoir, c'est comment s'y prendre pour s'en tirer d'affaire en cas de morsure.
Il existe des vaccins antirabiques, d'une efficacité certaine, injectables avant toute exposition. Ce genre de vaccination est principalement recommandé aux personnes exposées plus que d'autres à un risque considérable. C'est le cas des bergers, des voyageurs et des enfants, qui vivent en zone rurale et qui se plaisent toujours à jouer avec les animaux.
Le pessimisme salvateur
La prise en charge des morsures de chiens est une urgence médico-chirurgicale. Il s'agit d'une plaie toujours profonde et infectée. Elle impose une réaction stéréotype qui, seule, permet d'éviter le pire.
La première des choses à faire après les soins prodigués au sujet concerné, c'est recueillir des informations aussi bien sur le mordeur que sur le mordu. Concernant le mordeur, il est impératif d'évaluer les risques que la morsure peut présenter pour le mordu. Et le clinicien doit être toujours pessimiste et supposer a priori l'existence du risque infectieux.
Car toute banalisation de la morsure risque d'être fatale pour la personne mordue.
Ne jamais se fier aux apparences
Deux cas peuvent se présenter : celui du chien connu et celui du chien inconnu. Dans tous les cas, il ne faut jamais se hasarder à tuer le chien «incriminé». Il faut plutôt le mettre sous surveillance vétérinaire et chercher à connaître son statut vaccinal.
Il n'y a pas que l'aspect spectaculaire de la morsure qui doit nous obliger à conduire un examen stéréotypé. Même le caractère léger et négligeable, qui peut être trompeur, doit imposer le même protocole.
Le nettoyage et le traitement immédiats de la plaie et la vaccination opérée dans les premières heures qui suivent la morsure sont les moyens idoines de prévenir la rage mortelle.
Si les symptômes sont là, la mort est là!
Sachant que la rage est une maladie infectieuse des animaux vertébrés (dite zoonose dans le lexique vétérinaire), transmissible à l'être humain à travers la salive de l'animal atteint, suite à une morsure et même à une simple égratignure.
La transmission interhumaine est théoriquement possible. Mais, en pratique, cela n'a pas été encore confirmé.
Ce qui est certain, c'est que lorsque les symptômes de la rage apparaissent chez un sujet, la maladie est presque toujours mortelle!
La période d'incubation de la rage est généralement de un à trois mois. Mais elle peut ne durer que moins d'une semaine et s'étendre sur toute une année.
De la fièvre à l'arrêt cardiovasculaire !
La maladie se manifeste d'abord par une montée de fièvre et, souvent par des douleurs ou des troubles inhabituels et inexplicables de sensibilité (fourmillements, démangeaison, brûlures, etc.).
La propagation du virus dans le système nerveux central entraîne une inflammation progressive de l'encéphale en même temps que la moelle épinière. Ce qui finit irrémédiablement par entraîner la mort du sujet dans les quelques jours qui suivent, par arrêt cardiovasculaire.
La rage peut, dans ce cas, se manifester sous sa forme la plus agressive: hyperactivité, excitation exagérée, etc.
Ce qui mérite d'être, en outre, mis en exergue, c'est que la surveillance vétérinaire du chien concerné est strictement indispensable. Si, au bout d'une quinzaine de jours, le chien n'a donné aucun signe de contamination, il n'y a pas lieu de soumettre le mordu à une vaccination antirabique. Dans le cas contraire, cette vaccination est tout à fait indispensable.
Nous avons, par ailleurs, approché l'un des vétérinaires les plus connus et dont les vidéos instructives sont beaucoup appréciées par les internautes, pour connaître son avis sur la rage. Dr Khaled Zarrouk nous confie que, «venir à bout des chiens errants est une mission difficile, pour ne pas dire impossible. L'action de stérilisation serait un simple coup d'épée dans l'eau. Or, cette généralisation nécessite un budget colossal et un potentiel humain qualifié énorme. Parallèlement à une telle action de grande envergure, il faudrait songer à agir sur l'environnement en l'assainissant. Ceci à travers la solution du problème des décharges publiques et des déchets alimentaires amassés aux alentours des hôpitaux, des restaurants universitaires, des entreprises agroalimentaires, des abattoirs, etc. En coupant les vivres et les ressources alimentaires aux chiens errants, ceux-ci ne vont plus pouvoir se reproduire et procréer d'une manière si excessive... Sachant que l'alimentation agit directement sur la fertilité de ces animaux».


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