Après deux éditions ratées, la sélection nationale a les cartes en règle pour composter son billet en Russie L'équipe de Tunisie est bien sur orbite pour chasser le signe indien qui la poursuit depuis 2006, date de sa dernière apparition en Coupe du monde en Allemagne. La traversée du désert peut prendre fin si le onze national, solidement ancré sur son piédestal, au classement cela s'entend, et devançant son concurrent direct, la RD Congo, de trois points, saura négocier son prochain voyage en Guinée. Le gros lot à nos portes Le 7 octobre 2017 sera une date historique pour le onze national qui a raté deux éditions de Coupe du monde en Afrique du Sud puis au Brésil. A Conakry, il faudra aller au charbon et jouer sans calculs, même si, mathématiquement, l'équipe de Tunisie a besoin de deux matches nuls pour composter son billet et se qualifier au Mondial de Russie. Le rêve peut devenir réalité. A condition que Nabil Maâloul sache de son côté motiver ses troupes, bien que la motivation vienne d'elle-même à cette étape cruciale des éliminatoires. L'objectif est maintenant de faire d'une pierre deux coups. Mettre fin à une période de disette et gagner le gros lot. Des centaines de milliers de dollars tomberont dans la trésorerie de la Fédération tunisienne de football. Une manne qu'il serait impardonnable de laisser filer. Outre le volet financier, le côté sportif pourrait tirer également un gros profit d'une éventuelle qualification en Russie. Soyons réaliste! Aujourd'hui, une chance s'offre à l'équipe de Tunisie de redorer son blason et remettre les pendules à l'heure. Les joueurs du team national sont conscients de la chance qui s'offre à eux et vont redoubler d'efforts pour se distinguer. A vrai dire, ce n'est pas tous les jours qu'ils auront cette chance de participer à un mondial. Volet technique à présent, Nabil Maâloul a sous la main les meilleurs joueurs locaux et à un degré moindre ceux opérant à l'étranger. On aurait aimé par exemple voir Wissem Ben Yedder, l'actuel sociétaire du FC Séville, venir renforcer les rangs de notre onze national. Malheureusement, le joueur continue à faire la sourde oreille au coach national et s'entête à vouloir convaincre Didier Deschamps de le convoquer en équipe de France. Un point important est quand même à marquer pour Nabil Maâloul. Le sélectionneur national n'est pas rancunier. Il a reconvoqué Ahmed Akaïchi. Le différend entre les deux personnages est une affaire classée. Autant dire que le sélectionneur national a tenu à mettre tous les atouts de son côté. C'est à son honneur, puisqu'il a tenu à prouver qu'il a mûri et sait laisser passer l'orage. C'est maintenant à Akaïchi de montrer qu'il mérite la confiance de son sélectionneur. Sinon, l'équipe de Tunisie a bien les cartes en règle pour continuer à jouer les premiers rôles jusqu'au dernier match des éliminatoires. L'équipe de Tunisie n'est plus qu'à cent quatre-vingts minutes du bonheur et il va falloir ne pas lâcher le morceau. L'essentiel est de ne pas rentrer bredouille de Conakry. Allez, bon vent !