Une victoire permettrait au onze national d'aborder le match retour dans les meilleures conditions. A chaque jour suffit sa peine. Les 1er et 5 septembre sont deux dates importantes dans le tableau de marche de l'équipe de Tunisie. Le onze national joue en effet son avenir dans ces éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Coleader avec son adversaire du 1er septembre, la RD Congo en l'occurrence, la Tunisie a une différence de buts de +3 contre +5 pour la RD Congo. N'y allons pas par quatre chemins. La sélection nationale a son destin en main. Sa devise sera d'aller droit au but et de prendre option avant le déplacement à Kinshasa le 5 septembre. Le plus important est de voir le onze national jouer sur sa valeur. Pas de place à la pression. Nabil Maâloul aura du pain sur la planche pour préparer ses troupes. Sur le plan mental cela s'entend. Sur le plan physique et technique, les choses seront plus faciles puisque tous les internationaux ont débuté leur compétition respective. Le sélectionneur national n'aura pas à se plaindre à ce sujet. Il aura donc à sa disposition un groupe de joueurs prêts et en condition. Ifa quitte le groupe Ce n'est pas par hasard si Nabil Maâloul a opté pour une ossature «sang et or», avec pas moins de sept joueurs convoqués et le retour de Saâd Bguir qui ne figurait pas dans le groupe lors du dernier match des éliminatoires de la CAN 2019 face à l'Egypte. Le retour en forme de Bguir s'inscrit donc dans cette logique. Tout comme celui du sociétaire de Sunderland, Wahbi Khazri, qui était en disgrâce après son fameux geste envers l'ex-sélectionneur national Henry Kasperczak. Par contre, le Clubiste Bilel Ifa a quitté ses coéquipiers, s'étant blessé à l'entraînement. En cas de remplacement de Ifa, Nabil Maâloul divulguera aujourd'hui le nom de celui qui le relèvera. Autre revenant en équipe de Tunisie et pour le moins curieux, celui de Yohann Touzghar. Voilà un joueur qui n'a jamais fait ses preuves au Club Africain et qui réussit mieux en France. Pourquoi l'avoir préféré à Ahmed Akaïchi qui semble être en brouille avec Maâloul? On comprend que le Mondial de Russie pointe le nez à l'horizon et que chaque joueur a l'ambition d'y participer. Mais on aimerait aussi voir Touzghar et compagnie disputer aussi la prochaine CAN au Cameroun. Partant du fait que les expatriés, ou plutôt les footballeurs tunisiens nés à l'étranger, ne portent pas l'Afrique dans leurs cœurs. Néanmoins, et on le comprend, le sélectionneur national veut mettre tous les atouts de son côté. Il ne va sûrement pas s'amuser à chambarder son onze rentrant qui a battu l'Egypte au mois de juin dernier. Il fera peut-être une exception en titularisant le revenant Wahbi Khazri pour l'associer à Youssef Msakni. On verra d'ici là. Le plus important est de gagner à Radès et de ne pas perdre à Kinshasa le 5 septembre. C'est tout le mal que l'on souhaite à notre team national.