Face à un adversaire qui force le respect, outre qu'il est connu pour être particulièrement difficile à manier à domicile, le technicien « sang et or » songe aligner deux milieux défensifs. La campagne d'Afrique, la vraie, la dure, a commencé pour les jeunes joueurs qui ont fait le voyage au Kenya avec la délégation « sang et or » et qui ont découvert, par la même occasion, les péripéties d'un long et périlleux périple sur le continent. En faisant le voyage, les Wassim Karoui et Bilel Mejri ont pu découvrir les difficultés qu'on peut rencontrer en se déplaçant en Afrique, à commencer par la longueur du vol qui a duré 10 heures et 10 minutes en transitant par Doha, avant de faire la route de Nairobi jusqu'à la ville de Machakos qui se trouve à 65 kilomètres de la capitale kenyane. Le trajet par la route a duré une heure et quart. Une fois arrivés à leur hôtel, les joueurs ont effectué une séance de décrassage, mais se sont confrontés à un taux d'humidité élevé, avoisinant les 80%. Mais en Afrique, il n'y a pas que le temps qui peut faire des siennes. C'est qu'à leur arrivée, les « Sang et Or » ont eu droit à une mauvaise surprise : le match se jouera sur la pelouse du stade de Machakos, vu que le grand stade Nairobi est en travaux. Enfin, les conditions de séjour « sont juste acceptables vu qu'on est loin de la capitale», a annoncé le club via son site officiel. Avec un seul avant-centre A Machakos, Khaled Ben Yahia envisage de prendre des précautions en débutant la rencontre avec deux milieux défensifs et un avant-centre. Fidèle au poste, Ben Chérifia gardera les bois. Derbali et Rabii seront alignés respectivement sur les flancs droit et gauche de la défense. La charnière centrale sera formée de Dhaouadi qui reprend son poste à côté de Chammam. Devant, le technicien « sang et or » compte aligner Kom et Coulibaly côte à côte aux postes de pivots. Et si Khaled Ben Yahia envisage cette option défensive, c'est qu'il peut compter désormais sur Moncer et Blaili, qualifiés enfin pour la C1 africaine. Badri et Blaili animeront les couloirs droit et gauche de l'attaque. Moncer ou Bguir occupera le poste de régisseur alors que Khénissi sera aligné en pointe. Le technicien « sang et or » effectuera ses changements selon l'avancement du match. Khaled Ben Yahia ne veut pas prendre de risques inutiles et préfère tâter le terrain, avant de jouer ses cartes offensives. Et les solutions de rechange dans ce compartiment ne manquent pas. D'ores et déjà pour l'alignement du onze rentrant, le coach espérantiste a le choix entre Moncer et Bguir, ainsi qu'entre Khénissi et Jouini, même si le premier a plus de chances de débuter le match. Bref, les choses sérieuses commencent pour la bande à Khaled Ben Yahia. Gor Mahia est un dur à cuire, même si son palmarès africain se limite à la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes, remportée en 1987 devant l'Espérance de Tunis qui fut, cette année-là, un finaliste malheureux. 31 ans après, l'heure de la revanche semble avoir sonné !