Le président du CAB insiste pour jouer au stade 15-Octobre. La vadrouille n'a que trop duré, tout le monde en convient ! Le temps n'est plus à la polémique. Le CAB doit retrouver son terrain du stade 15-Octobre dès le début de cette nouvelle saison, le 19 août, contre le CSS, malgré certains points noirs au niveau de la pelouse. Le président du club nordiste, Abdessalem Saïdani, pense qu'il vaudrait mieux la reprendre dans cet état et l'améliorer petit à petit plutôt que d'aller jouer ailleurs. L'entrepreneur est toujours là et le suivi est assuré. «Dans le cas contraire, nous serons bien partis pour une nouvelle saison en dehors de nos «bases», dit-il, en connaissance de cause. «Le stade 15-Octobre, c'est maintenant ou jamais. Tous les groupes de supporters doivent comprendre cette réalité et s'unir pour l'intérêt suprême du CAB. Evoluer à El Alia ou à Tunis, ce n'est pas comme à domicile. On a encore en tête l'amère expérience de Menzel Abderrahmane», enchaîne-t-il. Voilà qui est clair ! Youssofa ne viendra pas On n'a pas cessé ces derniers temps dans la rue bizertine de citer le nom de Youssofa Mbengué pour un éventuel retour dans la famille cabiste. Ce vœu qui s'est fait insistant en cette préparation d'avant-saison a poussé le premier responsable du club de sortir de son silence. Celui-ci a rappelé que l'effectif «jaune et noir» renferme déjà quatre étrangers et que l'entraîneur Montassar Louhichi tranchera dans les jours à venir pour n'en garder que trois. Il a ajouté que le salaire de Youssofa avoisine les 50 mille dinars, ce qui n'est pas dans les cordes du CAB...