La fuite de fuel oil provoquée par une fissure au niveau d'un réservoir à la Stir, il y a précisément cinq semaines, a fait des dégâts dans l'environnement immédiat et au-delà… En effet, la pollution a touché des sites aussi importants les uns que les autres. Il s'agit notamment du terminal pétrolier destiné à recevoir les cargaisons — essence, gazoil, fuel-oil —, du port de pêche, de la Marina (port de plaisance), de la digue est (phare vert), du port commercial. La plage de Sidi Salem n'a pas été épargnée non plus. C'est dans ce contexte bien «houleux» qu'une action, en accord avec la commission régionale de lutte contre les catastrophes présidée par le gouverneur, a été entreprise pour remédier au mal. Après un marathon de réunions, avec l'Agence nationale de la protection de l'environnement, il a été décidé de confier les travaux de dépollution des sites touchés à deux sociétés spécialisées dans le domaine. Deux contrats, donc, ont été établis entre la Stir et lesdites sociétés, toutes deux disposant d'une autorisation délivrée par le ministère chargé de l'Environnement selon un haut responsable de la Raffinerie de pétrole. La première aura à sa charge le port pétrolier. Il s'agit là d'une priorité stratégique nationale pour assurer l'approvisionnement du pays en produits pétroliers. La 2e société s'occupera du port de pêche ainsi que la plage de Sidi Salem. Les travaux dans les autres sites touchés devront suivre très prochainement suivant un planning convenu avec ladite commission régionale. L'ensemble des opérations s'effectuera sous le contrôle permanent de l'Anpe et prendra fin avant la prochaine saison estivale selon notre source. La Stir, qui est en train de restaurer le site à l'origine du sinistre, a pris l'engagement de s'acquitter de ses obligations.