La variété céréalière «Maâli», produite localement, occupe plus de 40% des superficies emblavées en blé dur, plus de 10 ans après le lancement de sa commercialisation en 2007; ainsi, le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche œuvre à créer d'autres variétés de semences de blé, orge et légumineuses... pour couvrir la demande locale et éviter le coût élevé de l'importation, selon des données plubiées vendredi par ce département. A cet égard, le ministère a conclu 15 contrats d'exploitation commerciale des variétés de semences de céréales, légumineuses et aliments pour bétail créées par l'Institut national des recherches agronomiques de Tunis, avec des sociétés spécialisées dans la reproduction de nouvelles variétés de semences. Ces contrats engagent les différentes parties concernées à fournir tous les moyens nécessaires afin de garantir une production de semences exploitables par les agricultures.