• La charte comprend plusieurs nouveaux concepts, notamment, l'instauration d'une solidarité numérique humaine, à travers le soutien des pays avancés et des institutions internationales de financement aux stratégies et aux priorités définies, en matière d'utilisation des TIC «La Charte pour la solidarité numérique humaine» signée, hier soir, à Hammamet, à l'occasion de la tenue de la 5e édition du «ICT4 all forum Tunis+5», en couronnement de l'initiative lancée par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA), vise à atteindre une série d'objectifs consistant, notamment, en l'aménagement d'un espace de coopération arabe et internationale, en vue de combler la fracture numérique entre le Nord et le Sud, et de garantir une meilleure répartition des fruits du progrès universel, à travers une exploitation plus juste, plus solidaire et plus équitable des TIC. Cette charte, signée par plusieurs organisations régionales et internationales, a, également, pour objectif de consacrer le consensus au sujet d'une série de principes à même de mettre en place plusieurs mécanismes pour l'édification de la société de l'information et du savoir. La charte comprend, aussi, plusieurs nouveaux concepts, notamment, l'instauration d'une solidarité numérique humaine, à travers le soutien des pays avancés et des institutions internationales de financement aux stratégies et aux priorités définies, en matière d'utilisation des TIC, au service du développement et à l'effet d'aider les pays du Sud à l'élaboration et à la mise en oeuvre de leurs stratégies numériques nationales. La charte souligne la nécessité de transformer la fracture numérique en une chance numérique à travers l'encouragement de la recherche et du développement afin de permettre à tous de mieux tirer bénéfice des technologies de l'information et de la communication y compris les catégories défavorisées, vulnérables et fragiles et d'instaurer une civilisation numérique axée sur le patrimoine culturel et sa préservation, notamment, par le biais des technologies de l'information et de la communication qui sont devenues un atout indispensable pour la survie et le progrès des civilisations. La charte insiste sur la nécessité de préserver le patrimoine culturel universel, partant du fait qu'il est un facteur déterminant dans la construction d'une identité humaine et dans l'établissement d'un lien étroit entre les sociétés et leurs patrimoines. La charte met l'accent sur la nécessité d'instaurer un espace permettant de présenter les initiatives qui confèrent à la solidarité numérique et à l'édification d'une société de l'information une dimension dynamique favorisant la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et des recommandations issues du Sommet mondial sur la société de l'information. S'agissant des mécanismes permettant la concrétisation de la solidarité numérique, la charte réaffirme que la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et la concrétisation des principes fondamentaux de la solidarité numérique humaine reposent essentiellement sur le caractère universel de ces objectifs et commande l'instauration d'une coopération internationale et régionale efficace entre les gouvernements d'une part et le secteur privé, la société civile et les différentes parties intervenantes, y compris les institutions financières internationales d'autre part. La charte appele à soutenir les minorités reconnues par le système des Nations unies afin qu'elles réalisent des projets qui répondent aux impératifs de la société de l'information juste et globale, en se basant sur la solidarité dans son acception nationale, régionale et internationale.