«Actuellement, les clubs actuels sont de mieux en mieux structurés et possèdent des staffs plus importants. L'entraîneur des gardiens en fait partie. Cela est lié à l'évolution de ce poste, aux performances techniques requises et aux exigences importantes d'un gardien. A l'époque, quand je jouais à Mégrine dans les catégories des jeunes, j'ai eu des entraîneurs qui accordaient trop d'importance aux gardiens. Je vous affirme que le mérite d'un grand gardien revient incontestablement à son entraîneur. Tout d'abord, il est bon de signaler dans un premier temps que le poste d'entraîneur des gardiens est le poste le plus important dans un staff technique de club et de l'équipe nationale. Le gardien est, comme chacun le sait, le dernier rempart de l'équipe et son rôle nécessite de maîtriser totalement les techniques d'entraînement, bien sûr, de se maintenir régulièrement à niveau en faisant de la formation continue pour se maintenir en forme. Le rôle de la psychologie est important pour garder chez les gardiens l'envie de s'entraîner tout en acceptant une hiérarchie pré-établie et en remettant sur les rails un gardien qui aurait fait une erreur lors d'un match. Sans remettre en cause son talent, bien entendu. Malheureusement, toutes les qualités ci-dessus, les ex-entraîneurs des gardiens ne les ont pas, mais nous avions eu de très bons gardiens. Personnellement, j'ai perdu le goût du football à cause du comportement des dirigeants, et c'est pour cette raison que je n'ai jamais pensé à devenir un entraîneur des gardiens. Je conclus pour vous dire que même la Fifa se désintéresse effectivement des diplômes des entraîneurs des gardiens. C'est bizarre de la part de l'instance internationale».