Depuis le 26 décembre dernier, Harry Potter a débarqué avec ses personnages et ses tours de magie spectaculaires dans nos salles de cinéma. Harry Potter et les reliques de la mort est la première partie du septième volet de la saga, adaptée de la série de romans écrits par l'Anglaise J. K. Rowling entre 1990 et 2007. L'histoire est principalement celle d'Harry (Potter), apprenti-sorcier dont les aventures commencent lorsqu'il intègre l'école de magie Poudlard. Il y rencontre ceux qui deviendront ses amis et compagnons de route :Ron Weasley et Hermione Granger. Chacun des trois excelle dans une spécialité de la sorcellerie, mais c'est Harry qui est l'élu pour combattre les ténèbres, la magie noire incarnée par Lord Voldemort. Ce dernier a déjà, dans un épisode précédente, tué les parents d'Harry et il tente désormais de prendre le pouvoir sur le monde sorcier. A un volet près de la fin de la saga, il est normal que les forces du mal soient plus puissantes que jamais et que le trio de jeunes sorciers — Harry, Ron et Hermione — passent par des moments de doute et de faiblesse face à leur périlleuse entreprise, surtout après la mort de Dumbledore, l'ancien directeur de Poudlard et initiateur de la lutte contre les forces du mal. Dans Harry Potter et les reliques de la mort, Voldemort réussit à contrôler le ministère de la magie ainsi que Poudlard, où il entreprend de réformer l'enseignement. Les dégâts s'accumulent et les jeunes sorciers tentent, avec l'aide d'amis de stopper l'effet de la magie maléfique tout en partant à la recherche d'objets qui leur permettront de réussir leur mission, comme l'épée de Gryffondor, la seule à pouvoir détruire les sept horcruxes (médaillon dans lequel Voldemort a réparti son âme pour garantir son éternité) qu'ils doivent retrouver un à un. Ils sont surtout appelés à prendre possession des trois reliques de la mort (la baguette de sureau, la pierre de résurrection et la cape d'invisibilité), pour évincer, une fois pour toutes, le seigneur des ténèbres. Cette première partie de Harry Potter et les reliques de la mort maintient, jusqu'au bout, le suspense d'une intrigue bien ficelée. L'évolution des personnages et des événements sont toujours imprévisibles, ce qui offre au spectateur le plaisir de suivre le film sans s'ennuyer, même au bout de près de deux heures et demie de pellicule. Il faut dire que les effets spéciaux époustouflants y sont pour quelque chose et c'est toujours merveilleux de constater qu'aussi loin que l'imagination de l'auteur du roman peut aller, il y a un moyen technique, voire magique, de la suivre, avec un résultat remarquable. Harry Potter est loin d'être une simple histoire de bons et de mauvais sorciers, encore moins un film pour jeune public. C'est le génie d'un écrivain qui a de la suite dans les idées et qui ne perd jamais le fil de son histoire. Même après sept tomes, J. K. Rowling fait référence à des détails qui n'ont été cités qu'au tout début et qui reviennent pour être de nouveau des éléments-clés, placés dans d'autres circonstances et évènements. Le scénariste, Steve Kloves, et le réalisateur, David Yates, n'ont pas moins de mérite. Il y a dans ce film, au-delà des prouesses techniques, une beauté qui émane de la subtilité à exprimer les sentiments humains. Il y a aussi un regard très esthétique de la nature, filmée dans tous ses états, comme un personnage à part entière. Il y a tant de trésors cachés dans la première partie de Harry Potter et les reliques de la mort qu'on est impatient d'attendre la suite, prévue pour juillet 2011.