Le meilleur buteur de la sélection tunisienne de football a retrouvé le rectangle vert avec son équipe, le RC Lens, et semble avoir retrouvé la forme avec l'arrivée du nouveau coach. Contacté, l'ancien joueur de l'EST a évoqué les récents bouleversements en Tunisie Vous êtes tunisien, comment avez-vous vécu les évènements qui sont survenus dans votre pays ? J'ai été très perturbé par ce qui s'est passé. Je n'en dormais pas la nuit. Avec d'autres joueurs (Kasraoui et Yahia), ce fut très dur pour nous parce que nos familles sont toujours là-bas. Je me tiens informé tous les jours de la situation. J'ai même porté un brassard contre Saint-Etienne pour rendre hommage aux victimes. Comment appréhendez-vous ce bouleversement ? Les choses commencent seulement à changer. Je suis très fier du peuple tunisien. L'ancien président Ben Ali avait-il une influence sur l'équipe nationale ? Non, absolument pas. Le football était en dehors de ça. Le 9 février, la Tunisie doit recevoir l'Algérie, qui a également connu des troubles politiques récemment. C'est un match très symbolique pour vous, s'il a bien lieu... J'espère qu'on pourra le jouer. Aujourd'hui, ça semble compliqué même si je n'ai pas d'information. Cela serait un superbe symbole. En tout cas, je suis pressé de rentrer là-bas, de jouer et de faire de ce match une fête.