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De la place de la Tunisie sur la scène internationale
Opinions


Par Ridha Sahli*
De Carthage à nos jours, personne ne peut nier que la Tunisie a occupé une place privilégiée sur la scène géostratégique mondiale, et ce, même avant l'avènement de structures internationales organisées telles que la Société de Nations ou l'O.N.U. Toutefois, avec la création de cette dernière le 26 juin 1945, une reconnaissance internationale d'un Etat n'est accomplie que lors de son acceptation au sein de son Assemblée générale, regroupant tous les Etats membres de ladite organisation. Et qui dit l'O.N.U., dit la réunion de 192 Etats ayant un ambassadeur permanent quelles que soient leurs doctrines politiques : grands et petits, puissants et faibles, militarisés ou non… Donc, pour qu'un Etat existe, il est nécessaire pour lui d'avoir des relations diplomatiques et de faire partie d'institutions internationales qui, pour les plus importantes d'entre elles, dépendent de l'O.N.U. D'ailleurs, depuis le 20 mars 1956, date de l'indépendance de la Tunisie, le pays a œuvré pour s'offrir une place sur la scène mondiale, malgré sa taille et ses richesses naturelles limitées. Tout naturellement, le pays a intégré l'O.N.U. qui ne réunit pas que des Etats homogènes dans leurs choix stratégiques ; au contraire, c'est le plus grand regroupement d'Etats hétérogènes. Pour preuve, les divergences qui dominent le Conseil de sécurité et qui apparaissent chaque fois lors de la prise d'une résolution sur un différend ou une situation d'urgence nécessitant son intervention.
Cependant, jusqu'en 1989 et la chute du mur de Berlin, même si la majorité des Etats faisait partie de l'O.N.U., l'essentiel pour chacun d'eux, pris individuellement, était de se placer dans un bloc, sachant que le monde était partagé en deux. Il y avait la sphère sous l'influence américaine et la sphère sous le parapluie de l'ex-U.R.S.S.
Aujourd'hui, la donne de la scène internationale a changé. Les rapports des Etats ne sont plus sous l'influence des blocs, mais plutôt sous l'influence des intérêts directs d'où ces Etats tirent leur stabilité politique, économique et sociale. Par conséquent, il n'est plus possible pour un Etat de garder une neutralité puisqu'il est sous le parapluie de tel ou tel bloc. Un Etat, qu'il le veuille ou non, est obligé d'être ouvert sur le monde extérieur. D'ailleurs, dans une géostratégie mondiale instable, un Etat, et en l'occurrence l'Etat tunisien, ne peut trouver sa stabilité que par l'ouverture sur d'autres. En effet, un Etat ne doit pas, et en aucun cas ne peut pas, fermer ses frontières politiques aux autres. Comment cela serait-il possible quand tout le monde parle d'un «village mondial» où toutes les frontières matérielles sont abolies avec les nouveaux moyens de communication.
Et pourtant, la rue tunisienne ne cesse pas de contester les visites officielles effectuées par les représentants de certaines chancelleries étrangères. Or cette masse de contestataires doit comprendre qu'un Etat moderne ne peut pas vivre en autarcie. L'Histoire nous a démontré que les Etats qui ont effectué ce choix se sont trouvés écartés, et c'est leurs populations qui souffrent de cette exclusion. C'est le cas de la Corée du Nord, la Birmanie ou l'Iran. En fait, la notion de la «realpolitik» nous impose, en tant que tunisiens cherchant le bien-être de notre peuple, d'être pragmatiques dans nos rapports avec l'étranger. Sur une scène internationale, il faut savoir se positionner, prendre acte de ses limites et de ses points forts pour en tirer le plus grand bénéfice dont les fruits reviendraient à tous les citoyens. En aucun cas, un rapport de force, voué à l'échec d'emblée, ne peut être engagé intuitivement. La rationalité dans les relations internationales est la clé de tout succès. D'ailleurs, toute logique d'hostilité vis-à-vis des puissants n'a pu engendrer que l'abîme pour les nations ayant choisi la voie de la confrontation. C'est certain qu'après la révolution du 14 janvier, plusieurs chancelleries ont engagé des rapports avec notre pays. Toutes ces actions sont, bien sûr, véhiculées par des objectifs politiques, ce qui est tout à fait normal ; mais il faut que nous aussi, tunisiens, nous sachions tirer bénéfice de cette situation.
Sans aucun doute dans les relations internationales le mot d'ordre est «intérêt» et, par conséquent, il faut faire en sorte que cet intérêt aille dans une logique de réciprocité. De toute évidence, ce n'est pas en s'opposant à l'autre qu'on peut l'éviter ; au contraire, c'est en le comprenant qu'on peut le maîtriser et le canaliser. Puis, n'oublions pas que face aux puissances, nos possibilités sont bien limitées et que celles-ci, directement ou indirectement, peuvent agir compte tenu de leurs moyens. De là, n'est-il pas préférable de s'ouvrir, de discuter et d'arracher des concessions que de subir leur volonté.
Notre histoire a montré que le pays, avec sa composition démographique et son infrastructure, n'avait tiré le plus grand bénéfice qu'au moment où il était ouvert sur le monde extérieur. Il suffit d'effectuer une comparaison entre les années de l'expérience socialiste et la période d'ouverture sur l'extérieur de Hédi Nouira.
Notre peuple a fait preuve d'ouverture tout au long de son histoire, sauvegardons cette richesse.


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