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Les plus grands comédiens du rire au cinéma
Les monstres sacrés de l'Orient
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 03 - 2010


Durant 75 ans, la comédie a joué un rôle fondamental dans le cinéma égyptien et arabe. Beaucoup de comédiens se sont illustrés dans ce registre, inscrivant leurs noms en lettres d'or. Nous en avons retenu quelques noms dans une liste non exhaustive. Néjib Rihani, le pionnier C'est le Charlie Chaplin de l'Orient. Il a présenté à ses débuts trois films : Yacout Effendi (monsieur diamant), 1933, tourné à Paris, Hawadith Koch koch bek (Les histoires koch koch Bek) réalisé par Ostiphane Rosty, Saheb essaâda Koch Joch bek‑(Son excellence Koch Koch Bek), réalisé également par Ostiphane Rosty. Après une pause au cours de laquelle il se consacre au théâtre, il revient en 1936 au 7e‑art, mais cette fois en force avec le film Bissalamtou aïez yetzawej (Il veut se marier) avec Aziza Amir, réalisé par Alexandre Farkech. Un fait insolite : Abdessalem Naboulsi a été assistant à la réalisation. Puis l'année d'après, Salama fi khéïr (Salama se porte bien), réalisé par Niazi Mostapha qui était alors à ses débuts. Néjib Rihani quitte ensuite les plateaux de cinéma, durant quatre bonnes années, avant de revenir en 1941 sous la conduite du cinéaste Niazi Mostapha dans le film  Si Omar où il joua aux côtés de Abdelfattah El Kasri, Siraj Mounib, Mimi Chakib, Zouzou Chakib, Marie Mounib, Abdelaziz Ahmed, et Victoria Hbika. Au cours du tournage de ce long métrage, une profonde mésentente a vu le jour entre Néjib Rihani et Niazi Mostapha qui rentrait à peine d'Allemagne. Dégoûté, le célèbre comédien rompt avec le cinéma durant cinq ans au bout desquels Mohieddine Sameh finira Loobet esset (Le jeu de la dame), Ahmar chafaïef (Rouge à lèvres), Abou Halmous, autant de titres où Néjib Rihani s'exprime comme il l'entend, en parfaite harmonie avec le réalisateur. Ghazl el banat (1949), joué avec Leïla Mourad, Souleïmane Néjib Bacha, Abdelwareth Asr, Mahmoud Melligi, Youssef Wahby, réalisé par Anouar Wajdi, sera son dernier film. Au cinéma, Néjib Rihani s'inspira beaucoup des rôles qu'il incarna au théâtre, jouant le célèbre personnage du pauvre malheureux persécuté par la malchance et auquel la vie offre des occasions pour améliorer son quotidien. Ali Kassar : pas vraiment cinéphile Premier rival de Néjib Rihani au théâtre, ce qui n'a pas été vraiment le cas au cinéma, auquel il n'accorda qu'accessoirement son énergie et son temps. Il se contenta de jouer dans une dizaine de films alors que Néjib Rihani prit part à une bonne vingtaine de longs métrages. Bawab el imara (Le concierge), Essaâ sabaâ (7 heures), Ettélégraph, Sélifni 3 jenih (Prête-moi 3 livres), Alfi lila wa lilas (les mille et une nuits), et son rôle immortel dans Ghazl el banat qui est passé à Tunis en 1949 dans sept salles de cinéma. Il a incarné dans ses films le personnage du naïf et simple d'esprit auquel arrivent les mésaventures les plus drôles. Ismaïl Yassine, «The greatest» La star numéro un de la comédie du rire au cinéma a participé à plus de 300 films, ce qui reste un record inaccessible. A la fin des années 30, il arrêta le monologue pour s'attaquer au cinéma, commençant par un rôle insignifiant dans Khalfa el habaïeb (Derrière les amis), puis un rôle plus intéressant dans Ali Baba wal arbaïn harami (Ali Baba et les quarante voleurs) en 1942. C'est le réalisateur Seïfeddine Chawket qui lui confie pour la première fois le rôle de guest-star dans Annassah (Le conseiller) en 1949, puis Foulfoul en 1950. La même année, il jouera les premiers rôles dans Al Batal (Le champion), et Al milionnir (Le millionnaire), réalisé par Helmi Rafla. Par la suite, les titres de certains films portent son nom Ismaïl Yassine youkabel Raya wa Skina (Ismaïl Yassine rencontre Raya et Skina), Afritet Ismaïl Yassine (L'ogre d'Ismaïl Yassine). Moughamarat Ismaïl Yassine (les aventures d'Ismaïl Yassine) Ismaïl Yassine fel jaïch (Ismaïl Yassine dans l'armée), Ismaïl Yassine fil bouliss, Ismaïl Yassine leïssa lilbaya (Ismaïl Yassine n'est pas à vendre), etc. Marie Mounib, ma belle-mère bien-aimée La comédienne égyptienne la plus célèbre a commencé sa carrière au théâtre, dans la troupe de Néjib Rihani. Elle a ensuite joué dans les films Al Azima (La volonté), Si Omar, Intissar achababe (Le triomphe de la jeunesse). Marie Mounib s'est rendue célèbre dans le rôle de la belle-mère à problèmes dans les films Hamati karkouba dhérïa (Ma belle-mère est une bombe atomique), Hamatek téhébek (Ta belle-mère t'aime). Hamati malak (Ma belle-mère est un ange), Hikayet zawèje (Histoire de mariage). Marie Mounib, de son vrai nom Marie Habib Sélim Nasr, nous a quittés le 21 janvier 1969, après une carrière artistique longue de près de 45 ans. Zeïnet Sedky, une drôle de vieille fille Sa spécialité est le personnage de la vieille fille ou de la bonne. Elle commença sa carrière en dansant au théâtre de Badia Massabni. Zeïnet a joué dans plus de 200 films dont Ahibek enta (c'est toi que j'aime), Maweed maâl hayet (rendez-vous avec la vie), Ayamna el hilwa (nos beaux jours), Charaâ el hob (avenue de l'amour), Hallak essaydet (coiffeur pour dames), El omri wahed (on ne vit qu'une seule fois). Zeïnet Sedky de son vrai nom Mervet Othman Sedky, née en 1913, s'est éteinte le 2 mars 1978 à l'âge de 65 ans. Abdessalem Naboulsi, acteur et assistant Débarqué au Caire pour faire des études à Al Azhar, il s'infiltra dans le monde du théâtre et du cinéma à l'insu de sa famille. Il prit part au premier long métrage de l'histoire du cinéma égyptien Leïla, en 1927, en tant que comédien et assistant à la réalisation. Il se fit connaître dans le rôle du compagnon fidèle qui connaît beaucoup plus qu'il ne veut le démontrer. Hallak essaïdet, Habib hayati (amour de ma vie), Charaâ el hob, Hikayet hob (une histoire d'amour), Achour qalb el assad (Achour cœur de lion), Ismaïl Yassine bouliss harbi (Ismaïl Yassine dans la police militaire), El bouliss esserri (police secrète) ont été ses principaux films. Né le 23 août 1899, au village de Akkar dans le nord du Liban, Abdessalem Naboulsi est mort le 8 juillet 1968. Foued El Mouhandiss, l'héritier Chef de file des comédiens de la période d'après-Ismaïl Yassine. Il commença sa carrière cinématographique dans le film Bint el jirane (la fille des voisins), et Al ardh ettaïba (la terre bénie). Il se consacra ensuite au théâtre avant de reprendre dans le cinéma, participant à plusieurs œuvres dans le rôle de l'ami du héros, Beïna al atlal (entre les ruines), Maweed fil borj (rendez-vous au fort), Achoumou assaouda (les bougies noires). Puis il tiendra carrément le premier rôle dans Ana ou houa ou hya (lui, elle et moi), Iitirafat zawj (les aveux d'un époux), Akhtar rajoul fil alem (l'homme le plus dangereux au monde)… Notons que Foued Zéki El Mohandiss est né le 7 septembre 1923 au Caire, et est mort le 17 septembre 2006.

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