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Hend Rostom : la reine de la séduction au cinéma
Les monstres sacrés de l'Orient
Publié dans La Presse de Tunisie le 05 - 04 - 2010


Près de trente-deux ans durant, Hend Rostom, figure légendaire du cinéma égyptien, a enrichi le patrimoine du 7e art arabe par un répertoire formidable. Quelques œuvres auxquelles elle a participé restent encore des références en la matière. Rodda kalbi en 1957 de Ezzeddine Dhulfikar, Bab el hadid en 1958 de Youssef Chahine, Beïna essama wal ardh en 1959 de Salah Abou Seïf, Dimaa ala nil en 1961 et Chayatine ellil en 1966 de Niazi Mustapha, Chafika el Coptia en 1963 et Arrahiba en 1965 de Hassen El Imame. Son dernier film a été Hayati adhab, le 23 août 1979, de Aly Ridha, avec Adel Adham et Mouna, le 74e d'une fabuleuse série. Une actrice de légende Surnommée «la reine de la séduction» au cinéma égyptien, Hend Rostom se défend pourtant d'avoir sacrifié dans sa carrière à cet artifice : «En fait, sur les 80 longs métrages que j'ai joués, seuls huit peuvent être qualifiés de films de séduction», précise-t-elle. Pourtant, contrairement à ce que peuvent penser certains, la séduction est un art difficile, plus exigeant encore que la comédie ou la tragédie. Si l'actrice jouant le rôle d'une séductrice s'en remet à l'unique artifice de la séduction, elle devient tout à fait ordinaire. Une actrice au grand talent Lors de la projection à Hollywood du film Bab el hadid, en 1990, un critique cinématographique du journal Hollywood reporter a dit d'elle : «La facilité et la spontanéité avec lesquelles elle joue a rendu son rôle dans ce film, qui s'appuie énormément sur l'expression corporelle et sur celle des yeux, l'un des rôles les plus importants illustrés par une actrice de grande qualité». Le même critique place ainsi Hend Rostom au niveau des dinosaures du cinéma mondial. Lorsqu'un groupe de journalistes cinématographiques américains décidèrent d'écrire un bouquin sur les plus grandes actrices de séduction, ils choisirent naturellement les mythiques Rita Hayworth, Marlène Dietrich, Greta Garbo et Marylin Monroe. Ils durent traiter de ces icônes du charme et de la séduction ailleurs qu'aux Etats-Unis. Et c'est ainsi qu'ils traitèrent de Brigitte Bardo en tant que représentante de l'Europe, et Hend Rostom pour le monde arabe. Chafika el Coptia, son chef-d'œuvre Le chef-d'œuvre Chafika el Coptia - 1963 de Hassen El Imame a ajouté beaucoup au prestige et au palmarès de notre actrice. Et c'est à partir de là qu'elle apprendra à être très exigeante dans le choix de ses travaux. Elle alla jusqu'à dépenser 8.000 livres (ce qui représentait une somme énorme en ce temps-là) sur ses costumes pour les besoins du film Arrahiba (La prêtresse). Elle s'employa également à ne pas répéter et à varier les personnages qu'elle jouait : Al Wadiaa (La douce) en 1965, réalisé par Houssine Helmy Al Mouhandess, où elle est une jeune fille handicapée blottie dans une chaise roulante. Elle joue pour la première fois sous la direction de Ahmed Badrakhane dans le film Sayed Dérouiche en 1966, où elle devient Jalila, la maîtresse adorée par Sayed Dérouiche. Ses productions devinrent par la suite de plus en plus rares entre 1967 et 1975, elle participe à peine dans 9 films, dont deux de son maître Hassen El Imam El Héloua Aziza (l'adorable Aziza) le 1er septembre 1969 avec Chokri Sarhane et Youssef Wahby, où elle est danseuse de cabaret, et Ajaïeb ya zamen (Des temps curieux) le 19 octobre 1974 avec Yahia Chahine et Salah Kabile où Hend Rostom campe le rôle d'une mère, poussée par le besoin à danser dans les lieux mal famés après avoir divorcé. Elle se contente d'un rôle secondaire dans Kalimet Charaf (Parole d'honneur) le 27 mars 1972 de Houssame Eddine Mostapha, aux côtés de Férid Chawky et Ahmed Madhar, dans lequel elle aide la police à mettre la main sur une bande de trafiquants de drogue. Dans le film Moudarissati el hasnaa (Ma belle institutrice), le 15 novembre 1971 d'Ibrahim Omara, elle se transforme en enseignante dans un collège de garçons. Elle redevient mère dans Ana wabnati wal hob (Moi, ma fille et l'amour) le 8 avril 1974 de Mohamed Radhi, avec pour interprète Mahmoud Yassine. Dans le film Al jabane wal hob (Le traître et l'amour) le 16 juin 1975, de Hassen Youssef avec Hassen Youssef, elle reçoit le prix de meilleure actrice décerné par l'Association égyptienne des écrivains et critiques de cinéma. S'étant retirée en beauté, elle se marie avec le Docteur Mohamed Fayadh, un gynécologue cairote et devient une mère, puis une grand-mère modèle. A la TV A partir de 1975, c'est la télévision qui prit la majeure partie de son intérêt. Hend Rostom exigea pas moins de 5.000 dollars pour chaque épisode d'un feuilleton qu'elle doit jouer‑: «Je n'ai connu le bonheur qu'à partir du moment où j'ai rompu avec le cinéma» avouera-t-elle plus tard‑: «Je ne suis plus privée de mon foyer et de ma vie conjugale». Epoux et mentor Pour revenir aux débuts de l'actrice, cela a été un simple hasard‑: en accompagnant une de ses copines dans un studio de cinéma où celle-ci allait être testée. Elle voulait tout juste voir de près les grandes vedettes dont elle entendait parler. On lui proposa sur le coup de jouer un petit rôle‑: «Je n'ai pas senti de trac face aux caméras», raconte-t-elle. Le film Azhar wa achouek (des fleurs et des épines), du réalisateur Mohamed Abdejawed, sera projeté pour la première fois le 17 novembre 1946. Il a réuni dans les principaux rôles‑ Madiha Yousri, Yahia Chahine, Imad Hamdi et Hassen Fayek. Dans son film suivant Arrouh wal jassad (l'âme et le corps), projeté pour la première fois le 5 octobre 1948, du cinéaste Helmy Rafla, elle prononce à peine un ou deux mots. C'est Hassen Ridha, tombé amoureux d'elle, et qui finira par l'épouser, qui lui confiera le premier rôle dans le film El akl zina, projeté le 27 février 1950. Les principaux interprètes aux côtés de Hend Rostom, ont pour noms : Nour Damerdèche, Abdelfatah El Kosri, Zéïnet Sedky et Férid Chawky. Et c'est à partir de ce film que Hend va connaître sa bonne étoile. Notons que de son vrai nom : Hend Hussein Mourad Rostom, la grande vedette est née le 12 décembre 1931 au quartier Moharrem Bey à Alexandrie. Hend s'est mariée deux fois.

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