Les joueurs se défendent Seïfallah Mahjoubi: «Un fâcheux malentendu» «Franchement, j'avais, ce fameux samedi, des problèmes familiaux à régler d'urgence : ma fillette était malade et ma présence auprès d'elle était plus que nécessaire et je n'étais pas dans une disposition psychologique pour demander l'autorisation de rentrer ou pour aviser qui que ce soit. Je regrette ce fâcheux malentendu et j'espère pouvoir me faire pardonner le plus tôt possible. La JSK a toujours été mon équipe et m'a toujours bien accueilli, aussi bien en Ligue 2 qu'en Ligue 1. Par ailleurs, il n'y a pas de mal à ce que je sois relégué chez les espoirs. Okbi sait qu'il pourra compter sur moi quand il sollicite mes services». Hassine Jaber : «Je regrette ce désagrément» «J'étais malade pendant toute la semaine qui a précédé le match amical du week-end, mais personne ne semble s'en être rendu compte. Je suis rentré samedi à Sfax pour me faire soigner dans une clinique de la place. Si je n'aimais pas la JSK, je n'aurais pas accepté de m'y engager pour trois saisons (NDLR : le contrat de Jaber arrive à expiration en juin 2013). Et ce n'est pas une affaire d'argent. J'ai apporté un certificat médical le jour du conseil de discipline, mais j'avoue que j'aurais dû aviser le staff technique et les dirigeants beaucoup plus tôt. Pour le moment, je me plie à la volonté du bureau directeur et je continue de m'entraîner avec les espoirs, tout en regrettant les désagréments que j'ai pu causer». Borhane Ghannem : «L'affaire a pris de l'ampleur» «Je suis revenu à la JSK de mon propre gré et après avoir refusé de meilleures offres. Les événements se sont précipités et pris une ampleur exagérée. Je reconnais que j'étais moi-même dans la tourmente quand j'ai appris ma mise à l'écart de l'effectif et que j'ai donné des déclarations intempestives aux médias. Toujours est-il que je suis prêt à présenter mes excuses pour les torts que j'ai causés sans le vouloir et à me racheter pour témoigner de ma gratitude au club qui m'a accueilli». Mourad Okbi : «On ne badine pas avec la discipline» «J'ai l'intime conviction que tous les joueurs ont inventé des prétextes ou cherché des alibis pour manquer le match amical, même si deux d'entre eux ont ramené plus tard des pièces justificatives. L'intérêt du club doit rester au-dessus de toute autre considération. Nous n'avions pas besoin de ces turbulences et de ce mouvement de fronde, alors qu'on cherchait par tous les moyens à ressouder notre équipe et à peaufiner ses automatismes collectifs». Hassine Mestiri : «Je coordonne avec Okbi» «Conformément à la décision du bureau directeur, j'ai l'intention de soumettre les deux joueurs en question à des entraînements soutenus et appliqués, en compagnie de notre préparateur physique Hamadi Ben Saïd. Je ferai en sorte qu'ils soient physiquement prêts d'ici la reprise du championnat, et ce, au cas où mon collègue Okbi aurait besoin d'eux. Je compte coordonner avec Okbi pour les exercices technico-tactiques spécifiques». M.Elyès Ben Hassine : «Verdict équitable» «En mon âme et conscience, je suis convaincu que la sanction est juste avec même des circonstances atténuantes pour Mahjoubi qui s'est toujours bien conduit par le passé et qui a présenté un certificat médical, et pour Jaber qui en est à sa première fausse manœuvre et auquel on a reproché de n'avoir avisé personne de sa décision de rentrer chez lui pour cause de maladie. Quant à Jabnoun, il s'est justifié en nous disant qu'il a veillé jusqu'à une heure tardive et qu'il a plongé dans un sommeil profond jusqu'à midi trente (NDLR : le match amical a démarré à midi pile). Enfin, Ghannem a proféré des propos malveillants à l'encontre des dirigeants et fait état de déclarations intempestives aux médias dès qu'il a appris qu'il a été provisoirement mis à l'écart pour absence non justifiée à un match amical et à la première séance de reprise des entraînements. Nous nous sommes biens renseignés, nous avons bien enquêté et nous avons pris la décision qu'il fallait».