Le bras de fer entre les responsables de la CAF et les dirigeants étoilés pourrait tourner en faveur de l'instance fédérale africaine La partie tunisienne s'était appuyée, faut - il le rappeler, sur une mise en garde de l'ambassade de Tunisie à Abuja pour renoncer en dernière minute au déplacement au Nigeria. Une sommation soutenue par le ministère des Affaires Etrangères, par le ministère de tutelle et par la F.T.F en raison des troubles qui sévissent dans ce pays d'Afrique Noire et qui rendent les conditions sécuritaires très précaires. Pour éviter tout risque, le B.D étoilé avait pris la décision d'annuler le voyage en dépit de la persistance de la CAF à maintenir le déroulement du match Kaduna United F.C - E.S.S à la même date, initialement désignée. Le samedi dernier 23 avril à 16h00 au stade de la ville nigériane d'Abeokuta, l'équipe de Kaduna s'est présentée à l'horaire prévu en présence du commissaire du match et du trio arbitral sud-africain. Conformément aux règlements en vigueur, on avait pris le temps nécessaire pour signaler le forfait officiel de l'Etoile du Sahel. Jusqu'à présent, les dirigeants étoilés n'ont pas encore reçu la moindre réponse à la requête envoyée et aux différents rapports à l'appui à la CAF pour justifier l'annulation du déplacement au Nigeria. Cependant, un autre élément est intervenu ce week-end qui pourrait donner gain de cause à la CAF et exposer l'Etoile à de lourdes sanctions, la suspension pour deux ans de participation aux différentes épreuves continentales, entre autres. C'est que dans cette même compétition de la CAF, l'autre représentant du Nigeria: le Shooting Stars avait offert l'hospitalité aux Forces Royales du Burkina-Faso pour le compte du match aller des 1 / 8es de finale.Ce match avait eu lieu dimanche dernier dans la ville d'Akur au Sud-Ouest du Nigeria. De ce fait, l'argument de sécurité sur lequel s'était basée l'Etoile pour ne pas honorer son engagement pourrait s'avérer pas assez convaincant. Affaire à suivre...