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Le FMI et la Banque mondiale en bref
Assemblées du printemps du FMI et de la Banque mondiale
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 04 - 2011

Le FMI et la Banque mondiale sont des institutions du système des Nations unies. Elles poursuivent un même but qui est de relever le niveau de vie des populations des pays membres. Leurs approches à cet égard sont complémentaires : l'action du FMI est centrée sur les questions macroéconomiques tandis que la Banque mondiale se consacre au développement économique à long terme et à la lutte contre la pauvreté.
Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont été créés lors de la conférence internationale réunie à Bretton Woods dans le New Hampshire (Etats-Unis) en juillet 1944. Les participants à cette conférence avaient pour ambition d'établir un cadre de coopération et de développement économiques qui jetterait les bases d'une économie mondiale plus stable et plus prospère. Bien que cet objectif demeure fondamental pour les deux institutions, leurs activités sont en constante évolution pour répondre aux mutations et aux nouveaux enjeux de l'économie mondiale.
Le FMI et la Banque mondiale collaborent régulièrement sur plusieurs dossiers d'assistance aux pays membres et ont lancé plusieurs initiatives conjointes. Les conditions qui régissent leur coopération ont été définies dans un concordat en 1989, pour assurer une coopération effective dans les domaines dont elles se partagent les responsabilités.
A l'occasion de leur assemblée annuelle, les gouverneurs du FMI et de la Banque mondiale se concertent et présentent le point de vue de leurs pays respectifs sur la situation économique et financière internationale. Le Conseil des gouverneurs fixe les orientations de la marche à suivre pour aborder les enjeux de politique économique et financière internationale et fixer les priorités d'action des deux institutions.
Un groupe de gouverneurs du FMI et de la Banque mondiale se réunit également dans le cadre du Comité du développement dont les rencontres coïncident avec les réunions de Printemps et l'assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Ce Comité a été créé en 1974 pour conseiller les deux institutions sur les enjeux cruciaux du développement et sur les moyens financiers nécessaires à la promotion du développement économique des pays à faible revenu.
Les services du FMI et de la Banque mondiale collaborent étroitement dans le cadre de l'aide fournie aux pays et sur les questions qui intéressent les deux institutions. Celles-ci s'organisent aussi souvent pour faire coïncider leurs missions dans les pays ou envoient des représentants prendre part aux missions de l'autre institution. Les évaluations du FMI sur la situation et la politique économique d'un pays sont prises en compte dans l'évaluation des projets de développement ou de réforme que réalise la Banque mondiale. De même, les conseils de la Banque sur les réformes structurelles et sectorielles sont pris en considération dans les conseils de politique dispensés par le FMI.
En 1999, le FMI et la Banque mondiale ont lancé la formule du document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) selon laquelle les pays se dotent d'un plan reliant les politiques nationales, l'appui des bailleurs de fonds et les résultats requis en matière de développement pour faire reculer la pauvreté dans les pays à faible revenu. Les DSRP constituent le fondement de l'initiative PPTE et de la plupart des prêts concessionnels du FMI (en particulier ceux qui sont accordés au titre de la Facilité élargie de crédit, FEC) et de la Banque mondiale.
Depuis 2004, le FMI et la Banque mondiale collaborent à la rédaction du Rapport sur le suivi mondial qui évalue les progrès à accomplir pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (ODM). Le rapport évalue aussi le degré de contribution des pays en développement, des pays développés et des institutions financières internationales au partenariat et à la stratégie de développement nécessaires à la réalisation des ODM.
Le FMI et la Banque mondiale travaillent également ensemble au renforcement de la résistance des secteurs financiers des pays membres et à l'efficacité de leur régulation. Le Programme d'évaluation de la stabilité financière (PESF) a été lancé en 1999 afin d'identifier les forces et faiblesses des systèmes financiers des pays et de recommander les mesures requises pour remédier aux éventuelles lacunes décelées.
Le FMI s'adapte pour affronter la crise
Face à la pire récession que le monde ait connue depuis de nombreuses générations, le FMI s'est mobilisé sur plusieurs fronts pour venir en aide aux pays membres : il augmente ses concours, met à profit son expérience internationale pour conseiller les autorités nationales sur les solutions envisageables et procède à des réformes pour moderniser son mode de fonctionnement et mieux répondre aux besoins des pays.
Ainsi, le FMI a réagi rapidement à la crise économique mondiale en portant ses engagements de prêts à un niveau record de plus de 250 milliards de dollars avec, en particulier, une forte augmentation des prêts concessionnels aux pays les plus pauvres.
Le rôle de surveillance, les prévisions et les conseils du FMI, qui bénéficient d'une perspective mondiale et de son expérience des crises antérieures, sont très sollicités et les pays industrialisés et émergents du Groupe des Vingt (G-20) y font largement appel.
Par ailleurs, le FMI a réformé sa panoplie d'instruments de prêt de manière à ce qu'elle corresponde mieux aux besoins des pays membres et en a simplifié les conditions.
Le FMI a accru sa capacité de prêt de plus de 250 milliards de dollars au total par des accords bilatéraux de prêts et d'achat d'obligations avec ses pays membres. Un dispositif de nouveaux accords d'emprunt (NAE), modifié et augmenté pour se chiffrer à un montant total supérieur à 550 milliards de dollars, devrait bientôt devenir opérationnel. Le FMI entend à terme doubler ses ressources permanentes que sont les quotes-parts, même si à ce moment-là, les NAE seront diminués du montant correspondant.
Le FMI participe actuellement à la réflexion en cours sur les leçons à tirer de la crise sur le plan de la politique économique, de la réglementation et de la réforme de l'architecture financière mondiale.
Cela étant, le FMI a pour mission de surveiller le système monétaire international et de suivre les politiques économiques et financières de ses 187 pays membres. Désignée sous le terme de «surveillance», le FMI exerce cette fonction au plan mondial et à l'échelle des pays, en mettant en lumière les risques éventuels pour la stabilité nationale et extérieure et en formulant des conseils sur les ajustements nécessaires en matière de politique économique. De cette façon, il aide le système monétaire international à atteindre son objectif fondamental, c'est-à-dire faciliter les échanges de biens, de services et de capitaux entre les pays et, partant, soutenir une croissance économique saine.


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