Les banlieusards développent un fond de jeu appréciable, mais piétinent dans les derniers mètres Les Marsois ont été chanceux avant-hier. Ils ont remporté le match grâce au penalty obtenu par Letifi et transformé par Ben Messaoud. Pour le reste, les "Vert et Jaune" ont raté plusieurs autres occasions. Et s'il n' y a pas eu contact de Letifi avec Gharzoul? C'est que tout au long de la seconde période, les attaquants marsois n'ont créé aucune occasion digne de ce nom. Pourtant, Gérard Buscher a joué toutes ses cartes. Après la pause, il a incorporé trois avants : Didier, Moussa et Baker. En vain. Il n' y a pas eu de résistance... Il faut dire que les banlieusards n'ont pas eu une véritable opposition. Les Clubistes se sont contentés de faire de la résistance. A notre humble avis, si le Club Africain avait affiché un autre état d'esprit, la rencontre aurait pris une tout autre tournure. Revenons à l'ASM : à quoi sert-il de créer des occasions sans que la réussite ne soit au rendez-vous? C'est en tout cas le dilemme auquel sont confrontés les Marsois depuis le début de la saison. La dernière touche fait défaut aux attaquants banlieusards qui n'ont pas la technique pour bien finir le travail. Du coup, on assiste à un bon fond de jeu... sans plus. Que du gâchis‑! Car si, grâce à la victoire remportée devant les Clubistes, l'ASM a assuré sa place parmi l'élite, il aurait pu le faire depuis belle lurette. Que de points perdus en cours de route à cause du travail mal fini devant les buts adverses. Moussa, Didier et les autres... Sur le papier, les solutions de rechange ne manquent pas. D'ailleurs, Buscher s'est permis le luxe d'incorporer trois avants en seconde mi-temps. Mais ni Moussa, ni Didier, ni même Baker n'ont été capables de concrétiser une seule occasion digne de ce nom. C'est qu'aucun d'entre eux n'a le profil de buteur. En conséquence, tous les efforts de Mohamed Touati et Bouzgarrou, sur les couloirs, tombent souvent à l'eau. Ce fut encore le cas mercredi dernier. Des contres menés sur les couloirs par Touati et Bouzgarrou servent le régisseur Amri. Ce dernier a beau servir Letifi ; au final, que de balles qui passent à côté de la cage du portier clubiste Khayati. Même Moussa, qui a pris la relève de Letifi ; en cours de jeu, n'a pas été plus heureux. C'est qu'à l'Avenir, on manque de buteur de métier. Aymen Letifi a certes retrouvé une bonne partie de ses sensations mais il est encore loin de son niveau habituel. Deux solutions s'offrent au staff technique : ou bien il puise dans le vivier du club, ou bien il recrute un buteur de métier. Mais pour ce faire, il faut en avoir les moyens. Maintenant que le maintien est assuré, ou presque, Gérard Buscher a tout le temps pour trouver une solution à ce problème. Il en va de la situation future de l'équipe.