…souligne l'actuel entraîneur de l'EST et ex-sélectionneur national des féminines «L'Espérance de Tunis a été depuis longtemps le porte-drapeau du judo tunisien aussi bien dans la catégorie masculine que féminine. Nous avons réussi cette saison à dominer toutes les catégories en coupe et en championnat. Il n'y a pas de secret à cela. Seul le travail paie aux entraînements. Cependant, ce qui me préoccupe, c'est que les deux champions sang et or, Ons Ben Messoud et Zied Mahjoub, n'ont pas été retenus en équipe nationale, alors que ce duo a battu tous les membres de l'équipe de Tunisie dans leur catégorie de poids. Je déplore aussi l'absence des membres fédéraux dans les compétitions nationales. Pourtant, on trouve régulièrement présents lorsqu'il s'agit de déplacements à l'étranger avec les sélections nationales. Nous avons applaudi la révolution et nous avons senti un grand soulagement. Tout le monde respire les senteurs de la révolution. Mais en sport elle ne s'est pas visiblement installée. La plupart des présidents des fédérations sont toujours là et espèrent encore rester jusqu'en 2014. C'est inadmissible. Il est temps de faire le ménage. Je n'ai rien contre M. Hédi Mhirsi, mais il est temps qu'il quitte la scène. Il est bon de souligner que l'actuel président de la FTJudo se trouve depuis 1982 à la fédération ! Il est temps aussi qu'il laisse la place aux judokas et aux jeunes. Mohamed Hachicha, Ali Soumer, Abderrazek Turki, Sonia Cherif, Hamdi Dalenda,Zied Mahjoub reviennent sur la scène sportive, et ce, après avoir été écartés injustement par l'actuel bureau de la fédération», fait-il remarquer. «Nous sommes habitués aux titres africains. Il n'y pas de surprise à cela. Notre judo doit ambitionner d'accéder sur le podium olympique», insiste-t-il. Avec un budget de 1.300.000,000D, la FTJ doit chercher l'impossible et non le contraire. «Il faut changer les mentalités. La prochaine assemblée général élective doit apporter un nouveau souffle au judo tunisien. Il faut libérer notre discipline de tous les jougs d'avant le 14 janvier», conclut Béchir Khiari.