• Mise en valeur de la décision présidentielle consistant en la création du Centre national de veille zoo-sanitaire La ville de Hammamet Sud abrite, deux jours durant (10 et 11 avril), les travaux du 27e Congrès vétérinaire maghrébin, organisé, cette année, sur le thème «Services vétérinaires et qualité» avec la participation de 500 vétérinaires et chercheurs tunisiens, algériens, marocains et libyens. Ce congrès, organisé à l'initiative de l'Association nationale des vétérinaires de Tunis et l'Union des sociétés vétérinaires maghrébines, se penche sur le rôle de la médecine vétérinaire en tant que garante de la qualité des produits d'origine animale et, partant, de la préservation de la santé des consommateurs. L'objectif de cette rencontre est également de sensibiliser les divers intervenants du secteur de la santé animale à l'enjeu de la qualité en tant qu'exigence pour la pérennité des activités d'élevage et celles de fabrication et de commercialisation des produits d'origine animale sur les marchés locaux et internationaux. Il constitue également un espace privilégié d'exposition pharmaceutique et de contact des vétérinaires avec leurs partenaires économiques. M. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a souligné, à l'ouverture de ce congrès, l'importance de la médecine vétérinaire dans le développement des secteurs de la production, la préservation de la santé humaine et animale, la recherche scientifique et le développement des économies maghrébines. Il a appelé, à cet effet, les intervenants dans le secteur (éleveurs, vétérinaires, industriels) à redoubler d'efforts pour assurer une meilleure qualité des produits d'origine animale et contribuer ainsi à la préservation de la santé humaine. Promouvoir la profession des vétérinaires M. Abdessalem Mansour a fait remarquer que la conjoncture économique mondiale actuelle et les défis auxquels fait face le secteur agricole (qualité et sécurité des produits alimentaires, changements climatiques, épidémies.) exigent des services vétérinaires dans l'ensemble des pays maghrébins un surcroît d'efforts et une meilleure coordination pour préserver la santé animale et humaine et lutter contre la propagation de certaines épidémies. M. Mansour a rappelé, à ce sujet, la décision du Chef de l'Etat concernant la création du Centre national de veille zoo-sanitaire, précisant que cette structure est chargée de la veille vétérinaire et du suivi épidémiologique des maladies animales. Il a souligné, sur un autre plan, la volonté de la Tunisie de promouvoir la profession de vétérinaire à travers l'amélioration de la qualité des services, la restructuration des structures vétérinaires, la mise en place de système d'internat et de résidanat en ce qui concerne la formation des médecins vétérinaires et l'adoption du système de mandat sanitaire. M. Mansour a fait remarquer que le ministère de l'Agriculture œuvrera à renforcer le programme du mandat sanitaire vétérinaire et à améliorer sa productivité, et ce, compte tenu de son rôle dans l'amélioration des services vétérinaires et de leur rapprochement du citoyen. Ce programme, qui a démarré en 2006 au profit de 10 médecins vétérinaires, moyennant une enveloppe de 150.000 dinars, touche actuellement 130 médecins vétérinaires du secteur privé pour un investissement de l'ordre de 1,9 million de dinars. La coopération vétérinaire intermaghrébine remonte à 1982, date de la tenue du premier congrès. Le 26e congrès s'est tenu à Tripoli (Libye) en mai 2009.