• Tenue à l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé animale, cette conférence a vu la participation de près de 450 représentants de 177 pays Les travaux de la première conférence mondiale sur "La modernisation de la législation vétérinaire pour améliorer la gouvernance sanitaire" s'est tenue, hier, à Djerba à l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé animale. Près de 450 représentants de 177 pays membres de ladite organisation (spécialistes, cher-cheurs, experts des cinq continents) prennent part à cette rencontre. La conférence qui se poursuivra jusqu'au 9 décembre vise à faire connaître la législation sanitaire animale et à moderniser les législations dans le domaine afin de mettre en place un système législatif mondial unique. Elle s'est également fixée pour objectif de mettre l'accent sur le rôle du vétérinaire dans le système de la santé et du développement global, notamment à la lumière de l'ouverture économique mondiale, l'intensification des échanges commerciaux et l'extension des marchés. Les participants ont également mis en exergue l'importance du contrôle sanitaire vétérinaire dans la prévention et la lutte contre les maladies ainsi que la garantie de la salubrité des produits vétérinaires. M. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a rappelé, à l'ouverture des travaux de cette conférence, la révision de la structuration du secteur de la santé animale et son adaptation aux exigences de l'heure, outre l'actualisation des textes réglementaires régissant la profession de vétérinaire, laquelle a permis de conférer davantage d'efficience à cette profession et de rapprocher ses services des agriculteurs et des citoyens. Il a évoqué l'initiative du Chef de l'Etat relative à la création d'un centre de veille de la santé animale conformément aux exigences de la mondialisation économique et en tant que point important du programme de mise à niveau global du secteur agricole et de la production animale. M. Mansour a fait remarquer que le ministère de l'Agriculture consacre annuellement environ 6 millions de dinars à la protection de la richesse animale à travers l'organisation de campagnes de vaccination gratuites pour prévenir les maladies endémiques. Le ministre a ajouté, à ce propos, que le nombre de vétérinaires s'élève, en Tunisie, à 1300 vétérinaires et que le réseau des services vétérinaires a atteint 26 centres de contrôle au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes. Ce réseau a ajouté, le ministre, a été renforcé dans les gouvernorats. Stratégies adaptées au développement M. Carlos Messuti, président du conseil de l'organisation mondiale de la santé animale a souligné, à cette occasion, que les législations relatives à la médecine vétérinaire constitue l'un des mécanismes de lutte contre la pauvreté et les diverses maladies, ce qui nécessite, a-t-il dit, la mise en place de stratégies adaptées au développement des législations dans le secteur et leur adoption par toutes les parties concernées. Il a encore fait savoir que l'organisation oeuvre à encourager les pays à adopter les critères en vigueur à l'échelle internationale et à fournir les données à même de garantir la protection de la faune, tout en veillant à procurer les ressources financières et humaines pour garantir la mise en oeuvre des législations tracées dans ce domaine.