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Colère-S
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 09 - 2011


Par Nabil Ben Azouz*
La colère est mauvaise conseillère, et ne dit-on pas également prenez garde à la colère d'un peuple patient, car la colère est souvent un court moment de folie dont les effets peuvent être plus graves que les causes. Nous pensons que seule la parole peut apaiser cette colère que nous avons entendue et ressentie chez certains de nos concitoyens et dont on vous livre en vrac quelques-unes, sans fioriture et sans longues explications verbeuses et inutiles. Alors parlons. «Mais sachez qu'on ne se met pas en colère contre ses ennemis. La colère ne vient qu'à ceux qui se disent amis», (Jean Pierre Guay). On espère !
Panne 
Ce gouvernement est-il arrivé au bout de ses propres contradictions ? Tout laisse à penser qu'il n'est plus en phase avec cette période exigente de transition. Ses tergiversations et son tâtonnement laissent la majorité du peuple tunisien penser qu'il baigne dans la contre-révolution. Qu'il hésite à couper radicalement avec un passé douloureux, dont il est en grande partie issu et un présent exigeant qui veut aller au bout de la «dignité» dont ceux du 14 janvier en ont fait l'emblème. Allez expliquer à notre peuple pourquoi les anciens sbires et corrompus jusqu'à la moelle de l'ancien dictateur, et que tout le monde connaît, continuent à se pavaner librement et avec arrogance parmi nous. Allez dire aux mères et aux familles des martyrs pourquoi ceux qui ont abattu leurs enfants demeurent encore impunis. Expliquez au peuple tunisien pourquoi la Justice et l'Intérieur ne sont pas encore assainis. Certes la justice a son propre temps, souvent lent, mais la politique c'est action et rapide réaction. Et ces affaires sont politiques. Donc c'est le rôle que vous, gouvernement provisoire, devez assumer. Nous n'exigeons pas une justice exceptionnelle et expéditive. Nous ne vous réclamons pas une «loi des suspects» claire et «tranchante» à la Robespierre. A vous de trouver l'équilibre entre justice d'exception et incompréhensible immobilisme. N'est-ce pas les atteintes répétées, et à croire voulues, à  notre dignité qui expliqueraient largement pourquoi de temps en temps notre pays passe par des moments de troubles dangereux pour notre avenir à tous. Messieurs et dames du gouvernement provisoire, le peuple tunisien a largement démontré qu'il était très patient, mais pas dupe comme certains semblent le croire. Alors assumez ! On ne peut pas dire que vous n'avez pas le soutien de la majorité des Tunisiens et des partis politiques pourtant presque tous favorables au consensus que vous avez judicieusement trouvé. On veut que vous arriviez à bon port le 23 octobre prochain. Monsieur Béji Caïd Essebsi, Monsieur le Premier ministre, l'Histoire retiendra sans doute que vous êtes le premier homme politique tunisien à avoir dit clairement que vous passerez le relais une fois votre tâche terminée. Mais l'Histoire vous jettera dans ses oubliettes si cette lourde tâche que vous avez acceptée d'assumer nous laisse un goût d'inachevé. Puisque vous n'aurez pas entendu, vu et dit les complaintes réelles de ce peuple. Si vous voulez être le «Mandela» ou le «Senghor» de notre chère Tunisie, ne restez pas sur le fil du rasoir de l'hésitation. Ecoutez les battements de ce peuple qui réclame dignité. Tranchez. Anticipez. Le temps joue contre vous.      
105 partis, 0 projet de Constitution 
Mais que nous cache cet inquiétant silence de nos partis politiques alors que nous sommes à quelques semaines des élections pour une Assemblée constituante ? Sous forme de boutade, nous avons publié dans La Presse du 6 juillet dernier un article intitulé «Les indépendants au pouvoir ! De l'humour certes, mais on n'en pense pas moins». Cela nous a valu quelques gentilles critiques de nos amis des partis politiques qui m'ont trouvé un peu dur avec eux. Mais hélas nous allons finir par y croire. Et fermement. Aujourd'hui, nous n'avons sous la main que des projets présentés par des indépendants. Et rien qu'eux. Nous avons l'avant-projet de Constitution pour la Tunisie élaboré depuis le 12 juillet 2011 par le professeur Sadok Belaïd, ancien doyen de la faculté de Droit de Tunis. Nous avons l'initiative lancée, encore et toujours par des indépendants, réunis fin juillet, encore et toujours, sous la houlette de Jaouhar Ben Mbarek et de Sadok Belaid en assises à Mahdia sur le thème «Pensons notre Constitution». Avec en prime un site internet où les citoyens peuvent également s'impliquer directement, donner leurs avis et faire leurs propres propositions. Alors, me suis-je trompé ? Messieurs et dames de nos chers partis politiques, faites votre travail et dites-nous sur quels projets nous allons nous prononcer le 23 octobre prochain ?  
Nos futurs dirigeants
Je prends ici avec vous le pari que ceux qui vont dominer demain la scène politique tunisienne seront ceux qui intelligemment auront su faire la synthèse qu'il faut entre liberté et sécurité. Face aux inquiétantes dérives qui secouent notre pays, les Tunisiens sont en fait divisés entre ces deux sentiments. Et comme toujours, nos partis politiques gardent encore le silence et ne se prononcent nullement sur cette question fondamentale. A croire qu'ils ne cherchent guère à se dévoiler sur cette épineuse contradiction par peur d'êtres taxés de répressifs ou de laxistes. Pourtant, ils doivent sortir du guet et assumer leurs responsabilités. Ils n'ont pas le choix.
Vote obligatoire ! 
Et pourquoi pas en Tunisie ? Cela est sans doute trop tard pour les élections du 23 octobre prochain. Mais pourquoi ne pas lancer ce débat pour nos prochaines législatives et présidentielles ? Certains pays, tels que la Belgique, la Bolivie, le Luxembourg, l'Australie, le Brésil et d'autres encore, le pratiquent dans un but purement civique et éthique. Et s'en sortent bien. Le refus de vote est accompagné de différentes sanctions pouvant aller d'amendes infligées aux récalcitrants, à des travaux d'intérêt général, voire jusqu'à des peines de prison, ce qui est exagéré. Chez nous le vote obligatoire facilitera, à notre avis et en premier, la tâche à nos partis politiques qui ne seront plus obligés de pratiquer la danse du ventre pour «acheter» des voix, surtout celles des plus faibles, en se muant en véritables sectes distribuant argent, organisant des mariages collectifs et des fêtes pour la circoncision et que sais-je encore comme subterfuges immoraux et indignes ! On ne peut pas tomber plus bas. En politique, cela s'appelle de la démagogie, et se retournera forcément sur ceux qui le font. Le peuple le sait, le dit et le sanctionnera.
Mission accomplie 
J'entends et je lis ici ou là que l'Isie (Instance supérieure indépendante pour les élections) a failli à sa mission ! Si cela est vrai, à qui donc la faute ? Certains y ont vu comme cause la chaleur, d'autres Ramadan et que sais-je encore ! N'est-ce pas surtout les disputes byzantines de nos partis politiques qui ont délaissé les fondamentaux (projets de Constitution, programmes politiques, économiques, culturels et sociaux précis, chiffrés, je dis bien chiffrés, et non se limitant à des intentions et des formules creuses et insignifiantes nous disant que «demain on rase gratis») pour s'adonner face à un peuple médusé, de plus en plus perplexe et inquiet, à des diatribes inutiles et secondaires. S'intéressant plus à disserter sur le sexe des mouches que sur l'avenir de notre pays. Cela a fini par faire fuir les derniers hésitants qui ont eu peur d'aller s'inscrire pensant naïvement (vieux réflexes !) que faire cet acte citoyen, c'est s'engager dans ces polémiques stériles et donc se prononcer pour un parti ou pour un autre. Et que ce geste, ils le paieront demain. On n'a pas trop entendu ni vu ces partis mener sérieusement campagne pour les inscriptions volontaires sur les listes électorales. La critique est facile, l'art est difficile. On ne peut pas toujours accuser un peuple qui pendant plus de cinquante ans a vécu encagé dans un désert politique voulu par nos anciens dirigeants. Dans tous les cas, le travail de l'Isie est à notre humble avis la première action citoyenne, libre, autonome, civique et désintéressée qu'aura connu notre «grand-petit» pays depuis l'indépendance, que dis-je, depuis 3000 ans ! Rien que pour cela, nous devons saluer toute l'équipe qui, qui sous la houlette de Kamel Jendoubi, a eu à assumer cette lourde et ingrate tâche de renouveler, d'épurer et d'assainir  l'ancienne liste électorale truquée et concoctée par les anciens satrapes de Ben Ali. On aurait tant aimé voir tous les citoyens en droit de voter aller volontairement s'inscrire sur les listes électorales pour contribuer à cet acte révolutionnaire qui aurait totalement sorti cette démarche citoyenne des griffes du ministère de l'Intérieur  pas encore totalement purgé et débarrassé de ses anciens reflexes.  

 Petitesse 
Vite fait, vite oublié ! Qui se rappelle encore du «pacte républicain» adopté en catimini et presque en cachette par la Haute Instance… ? Certains Tunisiens ne sont même pas au courant de cette bafouille insipide et en dessous des attentes de notre peuple. Ce devait être un moment de grande fierté pour notre peuple et nous n'avons eu droit qu'à un simple tract comme savent le faire nos têtes brunes en apprentissage dans les universités. Pas plus. Pourtant beaucoup, dont mon humble personne et dans les pages de ce même journal, avons appelé à l'adoption d'une véritable «Déclaration des Droits de la Révolution Tunisienne». Une D.D.R.T qui aurait fait entrer par la grande porte notre pays dans le concert des plus grandes nations. Vous avez failli. Messieurs et dames, notre Révolution a pourtant ébranlé et annoncé le printemps pour tout un peuple arabe. L'Histoire jugera.
Le président peut-il partir le‑ 24‑ octobre‑? 
Effectivement ce sera le grand dilemme que nous aurons à résoudre d'ici le 23 octobre prochain. Mais que constatons-nous encore ? Un silence assourdissant de ceux qui prétendent vouloir nous gouverner demain. De deux choses l'une. Ou cela leur échappe car ils ne savent pas faire et c'est grave, ou bien chacun veut garder secrète sa propre feuille de route pour ensuite faire ce qu'il veut demain puisqu'il ne s'est guère engagé au préalable et c'est encore plus grave. Pour la rime, nous dirons qu'ils sont plus en position de lutte des places que de lutte des classes. De quoi s'agit-il au juste ? Si le gouvernement peut démissionner et partir le 24 octobre au matin, ce ne sera pas aussi facile pour le président. Selon l'actuelle Constitution acceptée dans ses grandes lignes par tout le monde et par consensus, le président ne peut être élu qu'au suffrage universel direct, c'est à dire par tout le peuple. Donc seul et seulement le peuple, et non ses représentants, peut élire son président. Faire autre chose, c'est trahir un droit démocratique acquis depuis longtemps. Un recul démocratique. Un parlementaire parle au nom de la nation, mais ne décide rien pour elle. En plus, si la Constituante s'arroge le droit de nommer un président avant d'avoir bouclé notre future Constitution, alors implicitement elle nous aura imposé, et d'avance, un régime parlementaire alors que la nouvelle Constitution n'est pas encore adoptée. Faut-il donc organiser dans la foulée des élections pour la Constituante, des élections présidentielles au suffrage universel direct ?                                                                                              
Thaouratou elbinâa, etc !
Est-ce pour cela que nos martyrs ont fait don de leur vie pour venir à bout de l'hydre Zabatiste ? Est-ce pour cette Tunisie qu'ils ont tant rêvé qu'ils se sont sacrifiés pour nous ? J'ai honte ! Honte de voir certains de mes concitoyens profiter de cette situation pour laisser libre cour à leur tribalisme, leur intolérance, leur gabegie et leur opportunisme. La Tunisie s'est mue en un chantier à ciel ouvert. On a même vu des gens, au nom de la Révolution, aller manifester devant le gouvernorat de l'Ariana suite à la destruction de leurs constructions jugées illégales. Quel culot ! On croit rêver. Cela s'appelle tout simplement la contre-révolution. Un esprit «trabelsiste» au-dessus des lois, arrogant et prédateur ! Par ailleurs, des haut-parleurs et des baffles stridents à toute heure et de tous les goûts n'ont que faire du calme bien mérité de ceux qui travaillent, des personnes âgées, des malades et des enfants. La gabegie. Qui n'a pas aussi relevé la sauvagerie et l'impolitesse de beaucoup de nos conducteurs qui n'ont hélas nullement pris conscience qu'ils ont une arme entre leurs mains et non uniquement une voiture. Ils ont certainement pris le Code de la route pour un livre de cuisine chinoise ? On bat les records d'accidents mortels. Qui ne sait pas aussi que ceux qui ont été à l'origine de la Révolution sont les jeunes au chômage. Les longtemps laissés pour compte‑? Qui n'a pas entendu la colère de ceux qui n'en peuvent plus des sit-in, des grèves et d'autres ingrates et égoïstes demandes sectorielles de ceux qui ont pourtant déjà un boulot et qui n'ont que faire de l'un des mots d'ordre les plus importants de notre Révolution, à savoir la lutte contre le chômage ? La précarité est pourtant bien réelle dans notre pays. On nous parle même d'un nombre de chômeurs qui pourrait rapidement atteindre les deux millions de personnes. Les chômeurs et ceux qui travaillent dans le secteur informel, donc les précaires. C'est une véritable bombe à retardement de plus. Les actions de ceux qui rajoutent à l'instabilité économique de notre pays auraient été légitimes en temps normal, mais nous sommes en période de transition révolutionnaire. On s'attendait plutôt à une solidarité sans faille de tout un peuple pour une seule et unique chose, à savoir tous solidaires pour donner aux laissés pour compte de notre pays, aux chômeurs, à ces enfants de la dignité et de la Révolution un travail et un avenir garantis. Que nenni‑! Sommes-nous redevenus des Banou Hilal de triste mémoire et plus égoïste que moi tu meurs. On voudrait tellement ne pas le croire !
Ce ne sont là que les échos de quelques colères d'un peuple qui dans sa majorité soutient encore ceux qui le dirigent aujourd'hui et ceux qui le gouverneront demain. Mais il est fatigué. Il a de plus en plus le sentiment que ces derniers sont de plus en plus éloignés et sourds à ses rugissements. Ce peuple ne se laissera plus berner. Il ne demande et ne rêve dans son écrasante majorité que d'une Tunisie libre, digne, juste et démocratique. Alors, ne gâchons pas cette fabuleuse épopée. Nous sommes tous responsables. Notre peuple a pris la parole. Il ne la rendra plus. Sinon gare aux effets dévastateurs de sa colère !  


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