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Une écharde dans les arts
Entre nous
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 10 - 2011

Pourquoi les galeries sont-elles, la plupart du temps, vides ? De deux choses l'une, ou bien les expositions proposées ne valent pas grand-chose, ou alors les amateurs des arts plastiques sont inexistants.
La galerie est un lieu d'exposition, collective ou individuelle, d'œuvres. L'artiste y expose dans la perspective non seulement de les montrer au public, mais aussi de les vendre parce que, ce faisant, il peut en faire d'autres et puis ça lui permet de vivre s'il n'a pas d'autres sources de substitution. Or, les acheteurs sont très rares, voire inexistants, sauf pour certains grands peintres ayant acquis une certaine notoriété. Sans la commission d'achat du ministère de la Culture, les galeries auraient mis la clé sous la porte depuis belle lurette et les plasticiens d'abandonner leurs pinceaux et de s'adonner à un autre métier plus rentable.
Alors comment font galeristes et peintres pour survivre? Les premiers tentent d'écouler les œuvres à leur disposition hors galerie. Les tableaux sous le bras, ils se dirigent directement vers les intéressésx: institutions hôtelières, administrations et quelques autres amateurs d'art, pour les convaincre d'acquérir au moins une des toiles proposées. Mais, souvent, les acquéreurs restent fidèles à un artiste plus ou moins connu dont ils considèrent l'œuvre d'une valeur estimable. Les seconds, autrement dit les artistes, un grand nombre d'entre eux s'orientent vers l'enseignement en donnant des cours à domicile, s'ils ne sont pas déjà enseignants dans des lycées, ou alors ils réalisent des toiles sur commande pour des particuliers.
C'est, à peu près, ce processus qu'entreprennent les uns et les autres pour survivre. Peut-on dans ce cas parler de marché de l'art ? S'il existe, il est très restreint et surtout très mal organisé. Nous n'avons pas, ici, la prétention de donner des solutions car la situation est beaucoup plus complexe qu'elle ne paraît. Mais nous pouvons proposer quelques pistes qui consisteraient, tout d'abord, pour les artistes, à relever le niveau et à être plus exigeants en effectuant des recherches dans la démarche à laquelle ils ont souscrit et à abandonner la facilité qui, au bout du compte, ne mène pas loin. De même pour les galeristes appelés à faire preuve de plus d'audace et de créativité et ne pas se laisser aller à la passivité.
L'Etat, par le biais du ministère de la culture et les municipalités, a aussi un rôle à jouer, non pas seulement dans l'achat des œuvres, qui, nous semble-t-il, est un rôle figé, mais en créant une dynamique nouvelle. Rationaliser le secteur en instituant un musée permanent d'art vivant où seraient exposées les œuvres acquises dans le passé et qui sont aujourd'hui à l'abandon, en offrant des opportunités aux acquéreurs d'œuvres d'art en les défiscalisant par exemple, en multipliant les concours et les festivals pour donner plus de vie et de visibilité aux artistes et à leurs travaux. Maintenant que les rues se sont vidées des étalages sauvages, n'est-ce pas là l'occasion pour les artistes peintres d'investir au moins un espace pour installer leur chevalet et se mettre à l'ouvrage?


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