Le ministère du Commerce et de l'Industrie a annoncé la «saisie et la destruction de quantités de sorgho» suite aux analyses qui ont révélé la «présence d'aflatoxine», matière produite par des champignons qui prolifèrent sur les graines en raison du manque de respect des conditions adéquates de conservation et de stockage. Le ministre a ajouté, dans un communiqué dont une copie est parvenue à l'Agence TAP, samedi, que «la direction de la qualité et de la protection du consommateur», relevant dudit ministère a «saisi et détruit 1.743 kg de sorgho au niveau central». Des équipes conjointes des ministère de l'Industrie et du Commerce et de la Santé ont saisi temporairement, au niveau régional, 1.100kg de sorgho en attendant les résultats des analyses, a ajouté la même source. Ces équipes ont effectué 147 visites «aux unités de transformation, de distribution et de stockage ainsi qu'aux commerces de gros et de détail». Elles ont prélevé 102 échantillons pour analyses. Le ministère a appelé la «Chambre nationale des commerçants de gros et les industriels à effectuer les analyses nécessaires du sorgho et de vérifier sa non-pollution lors de l'approvisionnement et de la commercialisation». Le ministère a souligné «la salubrité du sorgho exposé actuellement» sur les marchés (secteur du commerce et de l'artisanat). Il est ainsi conseillé au consommateur de s'approvisionner en sorgho auprès des points de distribution organisés, des grandes surfaces et espaces commerciaux, vu les garanties de qualité que ces derniers offrent en s'assurant de la salubrité du produit avant son exposition à la vente. Le ministère a précisé que «les services du contrôle économique (contrôle de qualité) ont intensifié les opérations de contrôle du sorgho dans les circuits indiqués pour permettre au consommateur de s'approvisionner en ce produit».