Côte d'Ivoire Zambie Forces : l'équipe ivoirienne est arrivée comme une locomotive propulsée à toute vapeur. Donne l'impression que rien ne peut l'arrêter. Son temps fort contre le Mali entre la 20e et la 40e minute de jeu aurait pu facilement faire 3-0 au tableau d'affichage. Il n'y a plus d'effort à gérer ni de match à jouer pour la suite, les Ivoiriens peuvent donc tout donner jusqu'à la dernière goutte de sueur. Leur volonté est dopée par celle de tout un peuple qui attend la grande délivrance...Les forces ivoiriennes techniques, physiques et collectives sont multipliées par ces raisons d'ordre moral et psychologique. Faiblesses : le football est très capricieux et irrationnel. Les Ivoiriens restent à la merci de tous les impondérables du jeu. Même s'ils arrivent à faire tout ce qui est humainement possible, il y a l'aspect irrationnel, qu'on ne maîtrise pas comme la santé, la blessure, les rebonds du ballon, la poisse, la Forces : les Zambiens ont déjà atteint leur objectif et n'ont pas de pression. Leur entraîneur leur fait prendre conscience de ce qu'il y a au bout de cette finale. Les jeunes insolents de technique comme Kalaba (17), Mayuka (20), Lungu (3), Chansa (8) , Katongo (11) , et surtout le gardien Mweene ont le look pour réaliser le hold-dup du siècle. Une endurance physique qui leur permet de pouvoir accélérer le rythme au moment où l'adversaire étouffe. On l'a bien vu en début de deuxième mi-temps face au Ghana quand les Zambiens ont décidé de presser. Faiblesses : même si on ne peut pas dire que les Zambiens ne seront pas motivés, ils le seront sûrement moins que les Ivoiriens. Pour eux, gagner cette finale serait un exploit; pour les Ivoiriens, c'est un devoir. On a constaté pas mal de fautes de relance contre le Ghana en demi-finale. La défense zambienne doit s'apprêter à souffrir, elle qui a déjà pris trois buts (deux contre la Libye et un contre le Sénégal).