Ratouli, Néji, Essifi et Bachouche voient leurs contrats résiliés L'Olympique de Béja a vécu une troisième mi-temps inattendue, après la défaite (0-1) contre le CA. La lanterne rouge de la Ligue 1 broie du noir : quatrième défaite consécutive jeudi face au Club Africain suivie d'une sévère purge parmi l'effectif pour des raisons disciplinaires. En effet, la réunion du bureau directeur des Cigognes convoquée quelques instants après le match a pris les mesures suivantes : 1) Résiliation de contrat pour le gardien de but Abderraouf Ratouli, le défenseur Aymen Néji et les attaquants Hichem Essifi et Bilel Bachouche . «Nous allons chercher à trouver un accord à l'amiable avec ces recrues qui n'ont pas réussi à apporter le plus et lesquelles seront remplacées par des jeunes issus du club», commente Imed Taboubi, porte-parole de l'OB. 2) Reléguer parmi l'équipe espoirs le gardien Kaïs Amdouni, le latéral gauche Wael Nefzi et l'attaquant Mohamed Ibrahimi. «Cette mesure est applicable jusqu'à une date indéterminée», précise M. Taboubi. 3) L'accompagnateur de l'équipe seniors, Hafedh Guitouni, est démis de ses fonctions : «En fait, il y a une accumulation remontant au temps de Amor Dhib, et je ne vais pas déballer notre cuisine interne. Mais au bout du compte, l'intérêt du club a dicté une telle mesure», insiste le porte-parole du club nordiste. 4) Rappel à l'ordre pour le défenseur central Nidhal Nefzi, le demi relayeur Sabeur Mhamedi et l'attaquant Khalil Jelassi : «Au lieu de servir d'exemple en termes de discipline et de don de soi, ces trois leaders du groupe assument la responsabilité de la déliquescence à laquelle nous assistons», analyse Imed Taboubi. 5) Le directeur technique, Mokhtar Arfaoui, lequel n'est lié à l'OB par aucun contrat, ne va plus continuer son exercice. Il y a donc une impression de récidive : «Nous avons préféré il y a quelque temps surseoir à l'application de ces sanctions. Jeudi soir, nous avons jugé qu'il était temps de les remettre en place», souligne le porte-parole qui tire par ailleurs la sonnette d'alarme au sujet des prestations arbitrales : «Dans nos quatre dernières rencontres, contre de grosses cylindrées (ESS, EST, CSS et CA), nous avons été constamment pénalisés. Jeudi, le but clubiste était entaché d'un hors jeu flagrant. Nous envisageons d'ailleurs de boycotter le championnat en raison de ce point d'interrogation que constitue l'arbitrage», annonce Taboubi. «Dominés sur les deuxièmes balles» Au-delà de cette purge décidée au sein de l'effectif béjaois, et de ce que l'on qualifie «d'acharnement arbitral», du côté de la ville des Cigognes, se pose en des termes aigus la crise de jeu: «Point de vue niveau de jeu exprimé jeudi, je dois admettre que nous avons été médiocres. Ce n'est pas le match-référence, loin s'en faut!», reconnaît l'entraîneur Fethi Laâbidi. «Remarquez que le CA n'était pas meilleur. Il s'est évertué à ‘‘sauter'' le milieu de terrain par un jeu direct. Béja n'était pas là sur les deuxièmes balles, régulièrement récupérées par Nafti et Reguii. Bref, cela a été un match de ballons longs et de deuxièmes balles. Les satisfactions s'appellent néanmoins Aymen Kethiri, entré en seconde période, et le volet physique, puisque nous avons terminé le match assez fort», analyse le patron des Cigognes. Après deux jours de repos, ceux-ci vont entamer dimanche un stage pour préparer le match contre le CAB suite au report de la sortie de ce dimanche à Gafsa.